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Bonjour à tous, 

Voilà je me lance. J'ai longtemps eu des aprioris sur les forums de psychologie, mais aujourd'hui j'ai franchi le pas et me voilà. Avoir quelques avis extérieurs ne peuvent pas me faire de mal!

Donc je suis étudiante en médecine, et cette année j'ai loupé ma PACES. je redouble donc l'année prochaine. Mes principaux problèmes de cette année étant la concentration. En fait je manque de motivation et de courage. Et ce par une raison très simple, j'ai une maman qui exerce une énorme influence sur moi. Sans le vouloir (enfin j'espère) elle me donne l'impression que à chaque fois que je ne suis pas auprès d'elle il va lui arriver un truc. Je me suis évidemment déjà penchée sur le sujet, et je me suis dit que c'était a cause de mon enfance ou je l'avais vu dans des situations plus ou moins "hard". genre elle a fait une dépression je l'ai vu peser 47 kilos, nous sommes passé devant un JAF après le divorce de mes parents, elle a eu beaucoup de mal a accepté ma belle mère si bien qu'elle me "montait" contre elle etc... Enfin voilà, maintenant j'ai 17 ans, et je me retrouve complètement aliénée a elle et incapable de faire la moindre chose. De réussir la moindre chose. Elle m'assaille de phrases parasites, telles que " de toute façon toi c'est pas nouveau t'as jamais été foutue de t'organiser" puis "en même temps ça peut être un atout parce que au moins comme t'anticipes pas tu peut pas te rendre compte de l'enjeu du coup tu tentes a corps perdu et tu oses" ce que j'interprète comme la fameuse phrase des tontons flingueurs "tu sais a quoi on r'connait les cons? Ils osent tout ! "

ou après complètement a l'opposé des phrases qui me foutent sur un pied d'Estalle "oui mais y'a tes frères d'accord, mais tu était ma première fille c'est différent des autres la première fille ". 

Je ne sais pas si vous voyez, en fait c'est un mélange de "ma fille est la meilleure" et "Bon ok t'as de l'ambition mais bon si tu réussi pas c'est pas grave ca fera pas de toi une mauvaise personne .."

comme  vous pouvez vous en doutez j'ai retourné le problème mainte et mainte fois.. je ne trouve pas de porte de sortie, et si l'année prochaine j'ai pas mon année je ne sais pas ce que je fais.

Si vous aussi vous connaissez une espèce "d'aliénance maternelle" qui vous paralyse, ou si vous avez quelques conseils je suis preneuse !

Un bon dimanche a vous tous et merci de m'avoir lu ! 

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Réponses à cette discussion

Bonjour,

Je viens de lire ton message et je te trouve très courageuse de partager ton histoire, de commencer à en parler cela est un pas de franchi, le premier qui est le plus difficile.

Avant de partager avec toi mon avis, je vais me présenter, je suis Karyne, une maman de cinq enfants, waw tu as vue l'équipe, moi j'en parle comme une "tribu" ah ah ah...

Dans ton texte tu parles d'un manque de concentration ainsi que de motivation et de courage, de plus tu connais la raison. Mais je lis aussi que tu es une étudiante en médecine arrivée en PACES, waw !!! cela est un niveau élever en médecine en as-tu conscience ? de toutes ces années à étudier pour en arriver là ! Tout ce courage, cette volonté, ainsi que la motivation qui est en toi pour arrivé à ce niveau !!! Moi je te félicité, en tant que maman je suis fière qu'un ado, fière que tu as cette capacité à travailler ! C'est un travail que toi seule a fourni, c'est toi qui a passé des heures à étudier, à réfléchir, c'est toi qui va au cours, c'est toi qui écoute, révise et fais les devoirs ! C'est bien ta tête à toi, et juste toi qui est présente à ces moments là, et non celle d'une autre.

Cette influence positive que ta maman à sur toi est un bien à prendre, à recevoir, cela te permet de te construire et aussi de te découvrir, de découvrir une "motivation" comme tu le site en exemple : "ma fille est la meilleure" ! Voilà une phrase à te rappeler, à te parler à toi même à chaque fois que tu en as besoin, "je suis la meilleure" !

Quant à l'influence négative de ta maman, cela ne s'adresse pas à toi, c'est une faiblesse de ta mère, un mal être qui est en elle et qu'elle "évacue" sur toi sans bien souvent le savoir. Ce mal être peut avoir un rapport à un événement ou peut-être une éducation reçu dans sa jeunesse, cela peut-être aussi du à un manque qu'elle n'a pas réalisé. Tu dois certainement te poser la question, "mais ou est le rapport avec moi" ? Ok, je vais essayé de t'expliquer en prenant un exemple avec moi ; en étant petite j'ai subi de ma mère beaucoup d'humiliation et j'ai grandi ainsi, par la suite j'ai eu des enfants et mon comportement avec eux  était à l'opposé, par moment je l'aime et leur suggère des bonnes paroles et par d'autres moment je les humilies... c'est ce qu'on appelle reproduire un schéma. Tu vois c'est bizarre, je l'ai fais longtemps mais je m'en rendais pas compte.  Mais un jour je me suis vu agir ainsi, en faite je voyais ma mère en moi et ce jour la j'ai dit "STOP" et j'ai commencé à chercher une solution, je me suis dirigé vers la psychologie, la thérapie brève et depuis je me porte beaucoup mieux en moi et avec mes enfants.

  Dans le parcours de ta maman j'ai pu comprendre que tu l'a vu dans des situations plus ou moins "hard" comme la dépression qui est une "maladie" très difficile à vivre pour ta mère et pour toi aussi. C'est une période ou tu as du gérer plusieurs situations en même temps et complexes, avec beaucoup d'émotion qui ont du faire plusieurs petites coupures de souffrance en toi. Aussi je pense que tu as développer une peur, celle de la laisser seule. Ce qui se passe en général quant un parent est dépressif, souvent il arrive que les rôles changent que l'enfant devienne le parent et le parent l'enfant. Aujourd'hui tu pourrais te poser la question qui est le parent ? et qu'est-ce-qui se passerai si tu n'avais plus peur ?

Pour terminer, oui j'aurai un conseil à te donner, de commencer par exemple une thérapie pour toi et voir aussi une thérapie familial.

En attendent de faire cette démarche, il me parait important que tu "vides" toutes ses souffrances, ses questions, ce mal être en commençant par exemple à en parler, à l'écrire sur un cahier... mais l'essentiel c'est que cela sorte de ta tête.

Voila, j'espère que cette lecture répondra à ta demande, si tu as des questions à me poser c'est avec plaisir que je te retrouverai ici. 

Tu as vu, je fais pleins de fautes... mes je sais faire d'autre chose que j'aime et que je réussi.

Karyne

Bonjour Karyne, 

Ravie de lire ton long message ! Il m'a beaucoup touché. C'est trés gentil de ta part d'avoir pris le temps de t'intéresser à ma cause.

Un grand merci pour tes félicitations vis a vis de mes études, mais PACES, c'est seulement la première année, et que je n'ai malheureusement pas décrochée. Sinon j'ai un niveau bac S ! Mes parents sont aussi fiers de moi quant à mon choix d'orientation, sauf que comme la motivation n'est pas toujours présente ça les inquiète un peu. Et ils se demandent si c'est vraiment ça qui me plait. En fait à force de ne pas savoir choisir, à force de ne rien faire jusqu'au bout, les choses choisissent pour moi et se retournent contre moi. Résultat, j'ai été perturbée toute cette année par des idées parasites qui n'avaient pas lieues d'être.

Je comprend très bien ton histoire et je pense que ma mère a le même problème. Elle n'a pas régler des problèmes personnels, et du coup elle vit avec, sans les régler, ce qui parfois peu déteindre sur nous. Mais comment lui dire? Comment lui dire qu'elle est toxique pour moi et que je ne supporte plus ses sautes d'humeur et de tempérament? Elle a essayé je ne sais combien de thérapies, passant de la psychothérapies, a l'hypnose jusqu'à écouter des musiques relaxantes et tirer les cartes ! Comprenez vous que ça nous mette dans un état d'insécurité? Elle ne fait jamais deux fois la même chose, ne réagit jamais pareil. C'est déstabilisant. Et bien sur, je m'en suis rendu compte et avec les années je m'éloigne un peu plus. Ce qui fait qu'après je me prend dans la figure des "c'est toujours les mêmes qui payent", "tu es repartie chez ton père depuis 2 ans, tu nous manque". 

Comment voulez vous être sure de ce que vous faite? et être persuadée que vous faite le bon choix pour vous? et pas pour elle. 

En ce qui concerne la thérapie, j'en ai déja une de 8 ans derrière moi. Mais si vous l'avez déja pratiquée, vous savez que ce n'est pas parce que vous vous présentez au bureau du psychologue, que la séance est productive. Et je pense n'avoir fait que des séances de ce genre depuis 8 ans. Sans vouloir vraiment creuser, sans vouloir assumer, affronter. Ce sont des évènements douloureux que je dois accepter et qui me mettent les larmes aux yeux dès que j'en parle. 

Mon père et ma belle mère ont toujours été trés présents auprès de moi, et surtout pendant mon enfance, lorsque ma belle mère est arrivée cela a déclencher les foudres de ma mère, allant jusqu'a aller au tribunal (JAF). C'est une période de ma vie dont je ne me souvient absolument pas, mon père dit que c'est un mécanisme de défense assez fréquent, qui permet "d'oublier" ce qui nous fait mal, pour ne plus que ça nous atteigne. 

Comment passez outre tout ça? A quel moment se dit-on, allez, on y va, je sais que c'est bon pour moi et (excusez moi l'expression) je vous emmerde tous? Je suis comme une chèvre attachée a un piquet qui ne cesse de tourner en rond. Ma mère me dit qu'il faut que j'arrête de me plaindre. Je crois que je deviens sérieusement un poids pour elle alors que dans ma vie on a du parler en tout qu'une 30aine de fois ! 

Pardonnez mon écriture plaintive, je ne voudrais pas que cela vous mine le moral, 

Merci du soutient Karyne et les autres ! 

Salomé

 

Bonjour Salomé (cela est bien ton prénom ?),

Je commencerai par te dire « merci » pour ton message, cela m’a fais plaisir de le lire. Je suis sur que tu es une personne formidable pour écrire de si jolie choses !!!

Tu sais quand je te félicite pour tes études, cela comprend cette première année de PACES même si tu ne l’as pas eu, ce fut une année difficile ou tu as du gérer beaucoup de chose en même temps pour une personne de ton âge. Et je pense que tu dois être une personne mur car cela se lit dans tes lignes.

Si tu veux bien j’aimerai discuter avec toi de motivation, de poser quelque question afin de te comprendre, de comprendre ce dont tu aurais besoin pour être motivé. Je vais te poser les questions sans connaitre ta réponse mais je respect le faite que tu n’y répondes pas.  De quoi aurais-tu besoin pour être motivée ? Et quand tu es motivée, as-tu repérer en toi ce qui déclenche cette motivation. Cette motivation pour t’aider, cherche la dans un domaine ou une chose que tu fais et que tu aimes.

Tu parles de ne pas toujours savoir faire les bons choix, et bien tu sais, je croix que c’est le problème de beaucoup de personne et souvent moi-même je me pose la question comment savoir ? Il m’arrive parfois de prendre une feuille, d’essayer de rester concentré sur un « objectif » ensuite j’écrie sur la gauche tous ce qui ne me plais pas, et sur la droite tout ce que cela m’apporte. Il m’arrive parfois de ne pas voir le positif, alors je commence par le négatif (et des fois y’en a beaucoup)  et la, je cherche son contre air, le positif du mot, de la phrase écrite. Et c’est magique, des youa, youpi surgissent, je viens de comprendre ! et parfois cela apporte une découverte sur nous même.

Tu parles de choses qui se retournent contre toi, as-tu essayé de voir la chose ainsi, et si elles reviennent encore, qu’est-ce-que cela veut dire ? Peut-être pourrais-tu essayé de les accueillir de façon différente, un peu comme si tu leurs disais, « ok je vous ai entendu, je vous accueil et je vais voire ce que je peux faire ». Parce que j’ai remarqué que plus on veut qu’une chose s’éloigne plus elle revient. Et je pense que cela te permettrais de ne plus avoir ces idées parasites (de les écrire aussi cela peut permettre de faire un petit bilan sur ce qui revient souvent et pouvoir prendre le temps d’y penser murement et non dans la voler).

En ce qui concerne les problèmes de ta maman, cela ne doit pas être évident de construire une personnalité, ta personnalité auprès d’elle. D’après ce que je peux comprendre, il y aurait deux personnalité en elle, cela me fais pensée un peu à de la schizophrénie ou bipolarité (si tu veux on pourra en parler dans une autre discussion, mais sache que parfois juste avec un stabilisateur d’humeur cela se calme). Dans ces circonstances il me parait important que tu ne t’identifie pas à elle, ni prendre pour acquis ces dires et réactions car ils ne sont pas stable ni cohérent et cela et vraiment très perturbant et non équilibrant pour toi. Pour faire simple, pourrais-tu accepté que ta maman soit pour l’instant « malade » et que son résonnement parfois n’est pas stable ? Pourquoi je te dis ca, cela te permet de te construire toi, d’apprendre à te connaitre toi, et cela tu peux le faire avec des personnes censées, qui t’aime et qui t’accompagne dans ta vie. Dans un cadre de sécurité, en dehors de chez toi, parler de soi, de se que l’on veut, débattre de sujet de la vie, de ta vie t’amènera  des réponses, des ouvertures d’esprit. Pour terminer avec ta maman, t’éloigner d’elle peut-être un grand bien pour toi, effectivement tu as besoin d’un endroit de sécurité, de stabilité pour te construire et t’affirmer. La ou les choses se complique et est néfaste pour un enfant, c’est quand celui –ci devient le parent de son parent. Quand à faire le bon choix, pour toi, pour elle, il est question de toi ici, et tu dois penser à se qui est bien pour toi. Fais-toi confiance, je suis sur que tu as un ressenti, quelque chose en toi qui te parle, écoute toi, apprend à t’écouter. De plus tu n’es pas responsable de ta maman, et tu ne dois pas culpabilisé des choix que tu prends car le parent c’est elle, et pas toi. Faire ce qui est bien pour toi, c’est faire ce qui est bien pour l’autre.

Salomé, en te lisant je peux comprendre qu’il t’arrive parfois d’avoir les larmes aux yeux en pensant à des événements douloureux, et je peux comprendre aussi qu’il y a encore du travail, celui de creuser jusqu’au bout pour t’en libérer. Et je suis d’accord avec toi, pour le psy, cela n’est pas un acquis parce que l’on est assis dans un bureau de psy, je pense qu’il n’y a pas de rapport de confiance établit entre ton psy et toi. As-tu envisagé de faire une autre thérapie ? Avec une personne qui t’accompagne dans ton parcours, avec qui il y a un échange et non que de l’écoute ?

Je peux lire que ton père et ta belle-maman sont présent pour toi, ils doivent être des personnes formidables et c’est un grand bien pour toi de les avoir. Comment te sens-tu auprès d’eux ? Pourrais-tu envisager de t’installer avec eux le temps de reprendre des forces ? Permets-toi de vivre pour toi, de pensé uniquement à toi, de faire ce que tu aimes ! Cela n’empêche aucunement de rendre occasionnellement visite à ta maman tout en te préservant.

 

Quand tu te sens prête, vas-y dis le « je vous emmerde tous » détache la biquette et laisse la GAMBADER ! J’veux aller gambader j’en ai mare d’être attaché…Si tu sais ce qui est bon pour toi, FONNNNNNNNNNNCE. Avec bienveillance bien sur.

Profite des beaux jours pour aller méditer tout cela dans un parc...

A bientôt,

Karyne

bonjour

je rejoints les précédents posts, c'est très courageux de partager ainsi ton histoire de vie

et les réponses sont très pertinentes et chaleureuses....

je viens juste apporter un petit point dans la discussion. .

tu as dis avoir fait 8 ans de séances avec un psychologue, 

c'est très efficace,  mais sans doute pas suffisant,

 pour vraiment te libérer et "renaître" à quelque chose de meilleur, qui te correspond vraiment

je te conseillerai de prendre contact avec un hypnothérapeute, pratiquant l'hypnose éricksonienne,

l'approche est différente   et généralement les problèmes trouvent leur solution plutôt rapidement

je crois que cela pourrait être intéressant pour toi, le seul risque que tu peux avoir, c'est de réussir à être mieux

et libérée de tout ce qui te pèse, 

 ce n'est qu'un avis.....

mais je crois tu as le droit de vivre ta vie pleinement, je te souhaite tout le bonheur que tu mérites....

bien à toi

tamara


karyne a dit :

Bonjour Salomé (cela est bien ton prénom ?),

Je commencerai par te dire « merci » pour ton message, cela m’a fais plaisir de le lire. Je suis sur que tu es une personne formidable pour écrire de si jolie choses !!!

Tu sais quand je te félicite pour tes études, cela comprend cette première année de PACES même si tu ne l’as pas eu, ce fut une année difficile ou tu as du gérer beaucoup de chose en même temps pour une personne de ton âge. Et je pense que tu dois être une personne mur car cela se lit dans tes lignes.

Si tu veux bien j’aimerai discuter avec toi de motivation, de poser quelque question afin de te comprendre, de comprendre ce dont tu aurais besoin pour être motivé. Je vais te poser les questions sans connaitre ta réponse mais je respect le faite que tu n’y répondes pas.  De quoi aurais-tu besoin pour être motivée ? Et quand tu es motivée, as-tu repérer en toi ce qui déclenche cette motivation. Cette motivation pour t’aider, cherche la dans un domaine ou une chose que tu fais et que tu aimes.

Tu parles de ne pas toujours savoir faire les bons choix, et bien tu sais, je croix que c’est le problème de beaucoup de personne et souvent moi-même je me pose la question comment savoir ? Il m’arrive parfois de prendre une feuille, d’essayer de rester concentré sur un « objectif » ensuite j’écrie sur la gauche tous ce qui ne me plais pas, et sur la droite tout ce que cela m’apporte. Il m’arrive parfois de ne pas voir le positif, alors je commence par le négatif (et des fois y’en a beaucoup)  et la, je cherche son contre air, le positif du mot, de la phrase écrite. Et c’est magique, des youa, youpi surgissent, je viens de comprendre ! et parfois cela apporte une découverte sur nous même.

Tu parles de choses qui se retournent contre toi, as-tu essayé de voir la chose ainsi, et si elles reviennent encore, qu’est-ce-que cela veut dire ? Peut-être pourrais-tu essayé de les accueillir de façon différente, un peu comme si tu leurs disais, « ok je vous ai entendu, je vous accueil et je vais voire ce que je peux faire ». Parce que j’ai remarqué que plus on veut qu’une chose s’éloigne plus elle revient. Et je pense que cela te permettrais de ne plus avoir ces idées parasites (de les écrire aussi cela peut permettre de faire un petit bilan sur ce qui revient souvent et pouvoir prendre le temps d’y penser murement et non dans la voler).

En ce qui concerne les problèmes de ta maman, cela ne doit pas être évident de construire une personnalité, ta personnalité auprès d’elle. D’après ce que je peux comprendre, il y aurait deux personnalité en elle, cela me fais pensée un peu à de la schizophrénie ou bipolarité (si tu veux on pourra en parler dans une autre discussion, mais sache que parfois juste avec un stabilisateur d’humeur cela se calme). Dans ces circonstances il me parait important que tu ne t’identifie pas à elle, ni prendre pour acquis ces dires et réactions car ils ne sont pas stable ni cohérent et cela et vraiment très perturbant et non équilibrant pour toi. Pour faire simple, pourrais-tu accepté que ta maman soit pour l’instant « malade » et que son résonnement parfois n’est pas stable ? Pourquoi je te dis ca, cela te permet de te construire toi, d’apprendre à te connaitre toi, et cela tu peux le faire avec des personnes censées, qui t’aime et qui t’accompagne dans ta vie. Dans un cadre de sécurité, en dehors de chez toi, parler de soi, de se que l’on veut, débattre de sujet de la vie, de ta vie t’amènera  des réponses, des ouvertures d’esprit. Pour terminer avec ta maman, t’éloigner d’elle peut-être un grand bien pour toi, effectivement tu as besoin d’un endroit de sécurité, de stabilité pour te construire et t’affirmer. La ou les choses se complique et est néfaste pour un enfant, c’est quand celui –ci devient le parent de son parent. Quand à faire le bon choix, pour toi, pour elle, il est question de toi ici, et tu dois penser à se qui est bien pour toi. Fais-toi confiance, je suis sur que tu as un ressenti, quelque chose en toi qui te parle, écoute toi, apprend à t’écouter. De plus tu n’es pas responsable de ta maman, et tu ne dois pas culpabilisé des choix que tu prends car le parent c’est elle, et pas toi. Faire ce qui est bien pour toi, c’est faire ce qui est bien pour l’autre.

Salomé, en te lisant je peux comprendre qu’il t’arrive parfois d’avoir les larmes aux yeux en pensant à des événements douloureux, et je peux comprendre aussi qu’il y a encore du travail, celui de creuser jusqu’au bout pour t’en libérer. Et je suis d’accord avec toi, pour le psy, cela n’est pas un acquis parce que l’on est assis dans un bureau de psy, je pense qu’il n’y a pas de rapport de confiance établit entre ton psy et toi. As-tu envisagé de faire une autre thérapie ? Avec une personne qui t’accompagne dans ton parcours, avec qui il y a un échange et non que de l’écoute ?

Je peux lire que ton père et ta belle-maman sont présent pour toi, ils doivent être des personnes formidables et c’est un grand bien pour toi de les avoir. Comment te sens-tu auprès d’eux ? Pourrais-tu envisager de t’installer avec eux le temps de reprendre des forces ? Permets-toi de vivre pour toi, de pensé uniquement à toi, de faire ce que tu aimes ! Cela n’empêche aucunement de rendre occasionnellement visite à ta maman tout en te préservant.

 

Quand tu te sens prête, vas-y dis le « je vous emmerde tous » détache la biquette et laisse la GAMBADER ! J’veux aller gambader j’en ai mare d’être attaché…Si tu sais ce qui est bon pour toi, FONNNNNNNNNNNCE. Avec bienveillance bien sur.

Profite des beaux jours pour aller méditer tout cela dans un parc...

A bientôt,

Karyne

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