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Bonjour à tous et à toutes,

Tout d'abord, je me doute que le problème dont je vais vous faire part a surement déjà été abordé dans ce groupe (en partie ou peut-être même entièrement) mais bon... Je pars du principe qu'on est tous des êtres humains différents et que donc nos problèmes sont différents également! C'est pourquoi je souhaiterais avoir vos avis ou conseil par rapport à ce qui va suivre. Je vous remercie d'ores et déjà pour votre patience et pour vos éventuelles réponses ;)

Je me présente brièvement, je m'appelle Alexandre, j'ai 26 ans, j'habite en belgique, actuellement sans emploi et en formation en alternance (2 demi-journées de cours par semaine).

Tout a commencé il y a environ 5 ans alors que j'étais à un mariage, je buvais pas mal de champagne lorsqu'une fille avec qui je discutais me donna le conseil de freiner un peu sur l'alcool après lui avoir dit que le lendemain je prenais l'avion pour aller a Tenerife. Sur ces belles paroles, je lui ai ri au nez en lui disant qu'il n'y avait pas de soucis et que je résistais bien à l'alcool. A ça, elle me répondit qu'elle savait de quoi elle parlait parce qu'un jour, elle avait bu pas mal d'alcool alors que le lendemain elle prenait l'avion et qu'elle a fait une grosse crise de panique dans l'avion. Sur le coup, ça ne m'avait pas du tout interpellé car je savais pas du tout de quoi il s'agissait vraiment et en plus, j'étais persuadé que ça ne m'arriverait pas.

Le lendemain, prêt à partir, un peu la gueule de bois, j'embarque à bord de l'avion et m'envole pour un voyage de 4 heures. Tout le vol s'est bien passé jusqu'au 10 dernière minutes, au moment où le pilote annonce qu'on s'apprête à atterrir, j'ai commencé à me sentir mal, j'avais la sensation que l'avion piquait du nez et qu'on allait se crasher alors qu'en réalité, l'avion perdait de l'altitude tout à fait normalement... J'ai eu le cœur qui commença à s'emballer, la respiration qui devenait difficile, je m'agitais dans tout les sens, je voulais me lever mais je ne pouvais pas parce qu'on devait garder sa ceinture de sécurité! mon voisin de gauche, que je ne connaissait pas et ma petite amie de l'époque qui se trouvait à ma droite, se demandaient ce que j'avais. Je ne savais même plus parler tellement j'étais crispé. Au moment où on a atterri, tous mes symptômes se sont volatilisés. Durant ma semaine de vacances, sur place, tout s'est très bien passé jusqu'au moment du vol retour, j'ai commencé à appréhender ce que j'ai eu à l'aller. Et pour couronner le tout, le vol a eu un retard de 5 heures et c'était devenu un vol de nuit. Pendant le vol de retour, 4h de cauchemar, tous les symptômes que j'ai eu durant les 10 minutes de l'aller se sont reproduit. Impossible de dormir, impossible de me changer les idées, impossible de suivre un film... Je devais me lever toutes les 10 minutes pour aller aux toilettes mais je n'y faisais rien! Je suis arrivé chez moi blanc comme un linge.

Quelques jour plus tard, début septembre, mon année d'étude supérieur. Mon premier cours se passa dans un auditoire de plusieurs centaines de places et moi, au milieu de ma rangée

commençais à ressentir les, mêmes symptômes que dans l'avion. Et au bout de 2 semaines de cours, j'ai du abandonné tellement ces symptômes étaient insupportables! j'ai donc décidé d'aller voir un psychiatre à qui je parla de mon problème mais qui, à part me prescrire des médicaments (anti-depresseur et calmant) et me demander "quand est ce qu'on se revoit?", m'apportait pas grand chose. Au bout d'un mois, j'ai donc mis fin à ces séances et médicaments d'un coup car je ne voyais aucun résultat au niveau des médicaments et je ne me sentais pas dépressif (j'avais l'impression de n'avoir aucun problème). De plus, je voulais continuer à sortir avec mes potes et boire de l'alcool, ce que je ne pouvais pas faire quand je prenais ces médicaments. Comme j'avais arrêté mes études, j'ai dû travailler pour combler les temps-libres. Je faisais donc des petits boulots par-ci, par là.

Un jour, j'étais sur l'autoroute et tout d'un coup, de nouveau ces symptômes qui reviennent!Depuis ce jour-là j'évite de prendre l'autoroute et les rares fois où j'ai essayé de reprendre l'autoroute, ça s'est mal passé. Donc je la prend plus du tout et je ne prends que les petites routes. Ce qui est assez handicapant car quand je devais me rendre un peu plus loin, je mettais le double de temps par les petites routes...

Le pire c'est qu'à ce moment-là, j'en parlais pas du tout autour de moi car j'en avais honte et que je trouvais des fausses excuses à chaque fois qu'on me posait des questions sur les situations que j'évitais (par exemple: pour éviter de prendre l'autoroute, je disais que ma voiture avait un problème et ne pouvais pas rouler à plus de 70km/h...)

Encore plus tard c'est apparu alors que j'étais dans des bouchons dans un long tunnel. J'ai commencé à paniquer dans ma voiture en priant que ça avance pour que je puisse sortir de maudit tunnel... Depuis les longs tunnels, j'évite! (Et même parfois les cours) sauf si il n'y a personne dans mon rétroviseur que la voiture derrière moi est loin derrière. C'est la même sensation que j'ai sur l'autoroute : dès qu'il y a quelqu'un derrière moi, je commencé à paniquer et j'ai peur de me sentir mal et du coup, je me sens mal et le fait de me dire qu'il y a quelqu'un derrière moi et que je ne peux pas freiner ni m'arrêter sinon elle me rentre dedans, me fait sentir encore plus mal.

Depuis l'année passée j'ai repris des cours en alternance (une partie de la semaine, il y a cours et le reste de la semaine, on est sensé travailler en stage dans une entreprise) et comme les stages ne sont pas obligatoire en les 2 premières années, je suis uniquement les cours et ce avec ma petite amie qui a entamé cette formation en même temps que moi sinon je n'aurais pas oser reprendre des cours à cause de mes crises d'angoisses. D'ailleurs, même si je suis les cours avec elle, dans les salles de classe, ça se passe pas toujours très bien. Si je ne me trouve pas à côté de la porte du local et de préférence, au fond de la classe pour que personne ne se trouve derrière moi, je vais commencer à paniquer. Je n'ose même pas sortir quand je suis dans cet état car j'ai peur du regard des autres, peur de ce que les autres vont penser... C'est donc pas facile pour ma petite amie car même si elle connait mon problème, elle comprend pas comment je peux me mettre dans de pareilles états dans de telles situations...

Récemment, il y a 1 mois plus ou moins, j'ai eu une grosse crise de panique alors que je me trouvais chez ma petite amie et ce, sans aucune raison. J'ai eu l'impression que j'allais tomber dans les pommes et j'ai commencé à paniquer jusqu'au soir, je ne voulais pas dormir... j'ai cru que j'allais mourir. J'ai été au urgence d'un hôpital près de chez elle où ils ont fait plusieurs tests pour voir si j'avais rien et j'avais rien! Tout ça c'était dans ma tête... On m'a donné un calmant et je suis revenu chez ma petite amie, un peu plus serein et j'ai réussi à m'endormir. Le lendemain je suis rentré chez moi et toute la journée je me suis senti anxieux même le soir. Ca a duré quelques jours, surtout quand je sortais de chez moi, jusqu'au moment où j'ai décidé de me soigné une bonne fois pour toute. J'ai été en urgence dans un service psychiatrique dans un hôpital près de chez moi. On m'a prescrit un anxiolytique (Lysanxia pour ceux qui connaissent) que je prends toujours mais que je diminue de semaine en semaine car on m'a dit que ça créait une dépendance si on le prenait trop longtemps. Le service d'urgence m'a dirigé vers un autre service spécialisé dans les troubles anxieux ou j'ai eu mes premières séances (prise de connaissance de mon problème). Je suis suivi par une psychologue et un psychiatre qui travaillent en équipe. Avec la psychologue j'ai un très bon contact, tout ce passe bien et avec le psychiatre, c'est un peu plus pénible car il parle pas beaucoup (si je ne parle pas, il ne parle pas), ce qui me met mal à l'aise. En gros, il est juste là pour suivre mon problème et me dire à quelle fréquence je dois diminuer mon anxiolytique. Avec ma psychologue, je vais probablement entamer une psychothérapie. Est-ce une bonne solution dans mon cas? combien de temps cela peut-il prendre? En quoi cela consiste-t-il?

Ce dernier mois, ça n'a pas du tout été facile, aussi bien pour moi que pour ma petite amie car malheureusement depuis que je suis sous l'effet de cet anxiolytique, il y a des effets secondaires (perte de mémoire, fatigue intense, colère soudaine, etc) et donc elle vit très mal mon changement de comportement et je ne m'en rend même pas compte. Et parfois je m'énerve pour un rien très fort et ça aussi elle le supporte pas. Depuis quelques jours, elle a commencé a avoir de l'anxiété et elle a peur d'avoir la même chose que moi, que ca dure aussi longtemps, etc. J'ai donc pris la décision avec elle de faire une pause jusqu'au moment ou je redeviendrai un peu plus comme avant c'est-à-dire j'étais un peu plus "normal". On est donc amis pour l'instant et c'est pas facile parce qu'on se voit en cours et évidemment comme malgré tout il y a de l'amour en dessous de tout ça, c'est très dur!

Avec la prise d'anxiolytique, je me sens plus calme en journée mais fatigué en permanence et le soir parfois je me sens un peu anxieux et malgré tout, en classe, je n'arrive pas à maîtriser mes crises d'angoisse même sous l'effet du Lysanxia. Et même avec ce médicament, quand je suis sur la route (même les petites routes, je dois parfois m'arrêter sur le coté de la route (où même parfois prendre un autre chemin plus calme) quand il y a beaucoup de monde car je me sens compressé au niveau de la poitrine et j'ai du mal à respirer. Quels conseils me donneriez-vous pour calmer ses sensations désagréables d’anxiété en attendant les résultats positifs de ma psychothérapie ?

Merci pour vos réponses et surtout, d’avoir pris le temps et d’avoir eu la patience de tout lire (pourtant j’ai essayé de résumer un maximum)

A bientôt !

 

 

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Réponses à cette discussion

Bonsoir Alexandre, essaie de faire une séance avec la méthode TIPI, il y a des praticiens en Belgique, c'est très efficace sur

ce que tu as vécu, sur les crises d'angoisse et de façon plus générale sur les émotions indésirables. Il y a un site www.tipi.fr, faire une séance avec un professionnel, Belgique. Une séance voire 2 maxi, c'est correct comme budget et il y a des praticiens avec qui tu peux discuter si t'es sans emploi. Avec Tipi, t'apprendras rien de plus sur toi mais ça te libérera de tes angoisses, la psychothérapie, c'est pour mieux te connaître et décider pour ta vie plutôt que de suivre des schémas prémâchés par l'éducation qu'on a reçue. Bonne route.

Merci Marcia, je vais me renseigner pour cette méthode TIPI.

A bientôt ;)



Marcia Bénitah a dit :

Bonsoir Alexandre, essaie de faire une séance avec la méthode TIPI, il y a des praticiens en Belgique, c'est très efficace sur

ce que tu as vécu, sur les crises d'angoisse et de façon plus générale sur les émotions indésirables. Il y a un site www.tipi.fr, faire une séance avec un professionnel, Belgique. Une séance voire 2 maxi, c'est correct comme budget et il y a des praticiens avec qui tu peux discuter si t'es sans emploi. Avec Tipi, t'apprendras rien de plus sur toi mais ça te libérera de tes angoisses, la psychothérapie, c'est pour mieux te connaître et décider pour ta vie plutôt que de suivre des schémas prémâchés par l'éducation qu'on a reçue. Bonne route.

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