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Bonjour,

 

On entend beaucoup parler de ce "fameux" transfert en thérapie qui semble nécessaire, voir primordial au cours d'une thérapie.

Quelqu'un peut m'en dire un peu plus sur sa véritable utilité, si ce n'est passer nos nerfs sur notre psy ?

 

Merci

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Réponses à cette discussion

A qui voudra bien me répondre...


Je vois actuellement deux psys, un psychiatre et une psychologue/sophrologue. Mon regard vis-à-vis d'eux est différent.

 

Concernant mon psychiatre, je le vois comme un professionnel, un médecin et j'attends beaucoup de lui, et ça c'est quelque chose qu'il a ressenti. Pour lui je ressemble (je reprends ses mots) à un petit oiseau fragile prêt à s'envoler au moindre geste brusque, raison pour laquelle il préfère aller doucement dans la thérapie le temps que l'on apprenne à mieux se connaître.  La dernière fois que je l'ai vu, il m'a demandé si le petit oiseau ne s'était pas envolé, ma réponse était "il est toujours là". Pourtant je lui fais confiance, c'est essentiel dans une thérapie, mais j'ai du mal à lui parler c'est vrai.

 

Pour ce qui est de ma psychologue, c'est différent je lui parle aisément (j'ai même était étonné moi-même), peut être que le cadre y est pour quelque chose, elle reçoit ses patients chez elle, et la pièce dans laquelle elle reçoit est propice aux échange, pas de lumière vive (je n'aime pas les lumières vives), avoir l'impression d'être en sécurité chez soi.

Elle aussi a bien ciblé le fond de mon problème, et j'attends également beaucoup d'elle.

 

Bien sûr ils ne pourront m'aider si je ne fais d'efforts de mon côté, mais je pense être sur la bonne voie.

 

Et vous, comment percevez-vous votre psy ?

Slt,

A te lire on dirait qu'il y a un blocage avec ton psychiatre c'est parce que c'est un homme ? tu le vois comme un médecin mais derrière il y a un être humain qui est masculin.

tu fait un transfert sans t'en rendre compte.

Qu'est ce que t'attend de lui exactement ?? en tant qu'homme j'entends...

Bonjour Sandrine,

 

C'est exactement la même question que m'a posé ma psy. J'attends de lui ce que l'on peut attendre d'un médecin.

Question très difficile étant donné que je n'ai pas de souvenirs d'une partie de ma vie.

 

Il y a eu probablement une cassure avec la gente masculine à une certaine époque, cela ne m'empêche pas de me comporter normalement avec eux, mais dès qu'il s'agit d'un homme à qui je demande de l'aide, j'attends de cette personne une protection, une bienvaillance, et la moindre déception brise toute relation (j'ai un bon psychiatre qui a perçu cette sensibilité chez moi).

 

Plus j'avance dans ma thérapie et plus j'ai cette impression que j'ai besoin de rechercher une certaine reconnaissance chez les hommes en qui j'accorde ma confiance, d'être rassuré et me sentir en sécurité à leur côtés.

D'où la question de ma psy, n'y a t'il pas eu une trahison envers un homme en qui j'avais toute confiance et en qui je croyais être aimé comme on aime une enfant ?

 

Il y a un blocage c'est certain, ce blocage est la peur d'être trahit une nouvelle fois.

Je peux pas t'aider sur ce coup la, c'est trop délicat si t'as pas de souvenir d'une maltraitance masculine --si j'ai bien compris-- je veux pas te mettre des choses dans la tête qui te ferais croire que c'était bien réel.

Mon conseil est continu ta thérapie et prend le temps qu'il te faudra, et garde ton psychiatre --il m'a l'air bien compréhensif-- même si il risque de servir de bouc émissaire ! Il sera gérer t'inquiète...

Bon courage !

Maltraitance à deux sens : physique et morale.


J'ignore les causes de ce blocage, pas de souvenir,  mais  je peux affirmer une chose, il y a un réel blocage.


Je n'ai pas l'intention de laisser tomber la thérapie, mon psychiatre sait ce qu'il a à faire, je ne m'inquiète pas pour ça, si il y a transfert, c'est lui qui devra le gérer et non moi.


Mais en pensant à lui, il est vrai que mon regard à son égard et celui d'une enfant en attente d'affection, de tendresse, de gentillesse mais surtout de patience (ce qu'il est), à l'opposé de ma psychologue qui comme me l'a dit hier "fait buldozer" parfois avec ses patients, ce dont j'ai besoin également.


Encore merci Sandrine de te soucier autant de moi.


A bientôt.

De rien : - ))

suis pas sur de t'aider mais ton blocage pour moi est du a un manque d'affection dans ton passé. quand tu parles de trahison ça signifie quoi exactement pour toi -- te sens pas obliger de répondre c'est perso -- mais pose toi la question pourquoi te sentir trahi aujourd'hui alors que tu dis ne pas te souvenir de ton passé ??

n'y a t'il pas occultation d'un vécu ?? si C le cas ne pas se souvenir est peut-être mieux même si ça te fais souffrir mais dis toi que ton esprit ne fais que te protéger parce que tu ne serais pas en mesure d'accepter ce vécu ça pourrait empirer les choses.

enfin moi je le vois comme ça j'ai vécu pas mal de choses et maintenant je vais de l'avant -- le passé est derrière tu ne pourras rien y faire -- moi j'ai accepté ce passé je te cache pas que c'était difficile mais crois moi ça en vaut la peine.

Aujourd'hui je me sens vivante et je ne me concentre sur l'instant présent !!

courage tu arriveras aussi ; -)))

 

Très plausible cette occultation, mais aujourd'hui j'ai besoin de tourner la page.

 

Comme tu dis le passé est derrière et il n'y a rien que je ne puisse faire pour changer cela. Tout ce qu'il me reste à faire est de me tourner vers l'instant présent.

 

Quand je parle de trahison, c'est un ressenti que j'ai et que je ne peux expliquer car c'est quelque chose de très difficile à expliquer. Il se peut qu'il y ai eu un manque d'affection, une perte de confiance auprès d'un homme qui m'était cher.

Aujourd'hui, cela n'a plus vraiment d'importance.

 

J'ai de la chance d'avoir deux bons psy qui m'aident et me protègent, et cela m'encourage à aller de l'avant, pour moi et aussi pour mes proches qui en subissent les conséquences.

 

J'y arriverai !!

Bien souvent il y a transfert lors d'une thérapie, et bien souvent se sont des sentiments positifs, mais ces sentiments que l'on ressent pour son ou sa psy peuvent très bien être négatifs, ce qui est mon cas actuellement, mais je respecte profondément mes psys et ces sentiments négatifs peuvent devenir positif.

Mon problème est que je change souvent de comportements, il n'y a pas de Sandrine à proprement parlé, mais des personnages différents qui se manifestent parfois de manière assez rapide et changeant..... Mais c'est un autre problème !

 

Les transferts sont gérés par le psy, on parle alors de contre-transfert, et si un psy va dans le sens du patient, le conforte dans ces sentiments alors il faut en changer, ce n'est pas aider le patient, bien au contraire !

 

Je pense qu'un professionnel en parlerait bien mieux que moi, mais le transfert veut bien dire ce que ça veut dire, on transfert tous nos ressentis, on peut l'aduler si nos sentiments son positifs ou devenir notre "défouloir, notre tête de Turc" pour des ressentis plus négatifs.

Effectivement cela fait beaucoup de questions docteur Freud, et je n'ai pas toutes les réponses.

Par contre, je ne suis pas schizophrène... Pourquoi ? parce que je change souvent de comportements et d'humeurs ?

 

Petite réflexion à ce sujet :

Prenons l'exemple du travail, tu te lèves le matin, tu prends ta voiture et tu te rends à ton travail, pendant ce moment tu es toi.... Tu ne t'imposes pas de comportements ni de langage, tu es simplement toi, tu me suis ?

Tu arrives à ton travail, et là sans même t'en rendre compte tu changes ton comportement et ton langage, tu deviens quelqu'un d'autre, une professionnelle qui se doit d'avoir une attitude adéquate à ce que l'on attend de ce travail.... Tu me suis toujours ?

Alors es-tu schizophrène ? Non, nous ne sommes pas à 100% nous-même à longueur de journée.

 

Je me permets de corriger un certain mot qui tu as repris dans ton message "haine", je n'ai aucune haine envers mes psys, et le fait qu'en ce moment ils ont, il est vrai, tendance à m'agacer, ils me sont d'une grande aide.... Logique, si j'ai des ressentis négatifs à leur égard cela signifie qu'ils ne me confortent pas dans ma souffrance, ils me poussent vers l'avant, pas facile car j'ai toujours une impression d'abandon et d'incompréhension de leur part, mais malgré cela je sais que c'est pour mon bien, et malgré cela je leur en veux. Je sais c'est paradoxale, mais c'est comme ça que se passe ma thérapie.

 

Tout remonte à l'enfance, c'est sûr mais il est difficile de ressentir une souffrance dont on ignore l'origine exact (pas de souvenir), alors que d'autres personnes souffrent pour une cause réelle (deuil, abandon, etc....).

Je suis emprisonnée dans un cercle vicieux : souffrance inexpliquée = culpabilité de ressentir cette souffrance = souffrance inexpliquée.

 


Sandrine a dit :

Là tu m'inquiète Sandrine quand tu dis de création de personnages, c'est de la schizophrénie ça non ??

 

Pourquoi tu ressents de la haine pour tes psys ? Tu dis qu'ils t'aident mais tu as des sentiments négatifs pour eux.

Tu vois un psychiatre et une psychologue, je peux te demander comment tu les vois. Comme des personnes ou des professionnels ?

Pourquoi tu ressent de la haine pour eux ? Ca vient de ou ? Enfance ? Adolescence ?

Désolé ça fait beaucoup de question, mais j'attend tes réponses.

:-))

 

 

Et en quoi c'est différent ? On se crée toutes et tous des personnages ne serait-ce que pour faire parti de cette société. J'admets que je m'y perd moi-même dans ces différentes personnalités de moi et après, pourquoi c'est moi qui serait hors normalité ?

En fait, j'ai plus l'impression que c'est le monde qui m'entoure qui ne comprend rien, je suis comme ça et où le problème ? Nous sommes différent et chacun essaie de s'adapter au mieux au monde avec ce qu'il peut et s'en protège comme il le peut également.

 

Je vois deux psys, d'accord, cela ne m'avantage pas dans mes arguments mais c'est moi qui aie pris cette décision de consulter pour une seule raison.

 

Maintenant savoir si la thérapie fonctionne, je pense que tu as raison sur ce point. J'ai de très bons psys et ils ont tous deux mon entière confiance, à eux de gérer un éventuel transfert si il y a.

 

Merci de ta réponse

bonjour sandrine,

je comprend  lorque tu dit que nous nous réfugions derriere  une illusion de nous meme que tu appelle des personnages. je pense que tout le monde le fait  et c'est plutot utile. le problème c'est lorsque l'on se perd dans tout cela et on arrive plus a accéder à nos véritables sentiments... par exemple, je viens d'apprendre un décès dans ma famille mais je me réfugie  derrière une femme confiante en la vie et en la mort, reniant et refoulant toutes les angoisses et le chagrin sans réussir à faire autrement. je pense que c'est à ce moment la qu'il  a un problème.

pour ce qui est de la thérapie, je la vit exactement comme cela aussi... je sent que ce que l'on fait est constructif et que j'avance mais j'attend plus de mes psys un role de parent attentionné, encourageant, remarquant mes progrès. mais ils ne me cédent cela que quelques minutes par scéance et cela me frustre. cela n'enlève en rien le fait que la thérapie me fait évoluer...

Bonjour,

 

Effectivement nous ne sommes pas à 100% nous mêmes, si nous prenons l'exemple du travail, nous nous efforçons à être une personne professionnelle (comportements, paroles, etc...), et le soir en rentrant chez nous, nous redevenons nous-même, sauf que le "hic" avec moi est que je n'aie jamais été "moi", plusieurs personnalités ont défilés en moi durant des années, et aujourd'hui je suis incapable de répondre à la simple question : qui suis-je ?

 

Mais la thérapie que j'aie entamé depuis maintenant 7 mois m'a beaucoup fait évoluer et réfléchir. En fait, tout ce temps j'ai fini par prendre conscience inconsciemment de certaines choses qui explique tout ces points sombres de ma ou mes personnalités.

On commence à y voir un peu plus clair, des souvenirs commencent à ressurgir ! C'est déjà pas si mal...

 

Ma relation avec mes psys est assez confuse, sûrement du à ces différentes facettes de mon esprit, mais de manière générale j'attends d'eux et en particulier de mon psychiatre une protection (j'ignore pourquoi) et une attention particulière de sa part.

En fait je pense que j'attends une certaine reconnaissance que je n'aie eu dans mon enfance, un besoin de protection, d'encouragement et de bienveillance.

 

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