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Bonjour à tous,

J'ai 26 ans, en 2005, j ai commencer à faire de l'agoraphobie et à faire une depression (pas de travail, pas d'amis, enfance chaotique) tout ce qui fallait pour etre mal. J'ai était suivi par une psychiatre qui m'a mise sous traitement (prozac+athymil et effexor pour remplacer le prozac en 2008) de 2005 à 2009. On m avait proposer une psychotherapie, mais je n etait pas pret. Durant le traitement tout allait bien, l'agoraphobie à meme était vaincu. j ai fait quelques travaux et formations. Je me suis decouvert aussi homosexuel, mais je n'ai toujours rien dit à personne à l'heure actuelle car j'en ai honte. Durant l année 2009 tout c était tres bien passer plus de stress mais pas de travail durant cette année là. Un décés est survenue cette année là dans la famille. Depuis le mois de fevrier 2010, je n arrette pas de stresser et d'angoisser (tachycardie, mains mointes, transpirations, peur de perdre le controle de moi meme....) et j'arrete pas de me poser un tas de question dans ma tete. Ca c'est declencher en regardant une emission sur la bipolarité, et j'avais commencer à me mettre ca en tete, et par la suite, j'ai jamais arreter d avoir peur de toute sorte de maladies psychiatriques (Bipolaire; Borderline; schizophrénie; psychose en tout genre....) J'ai était consulter un psychiatre (different du 1er et trés mal réputer a ce que j ai entendu dire bien après) en mars 2010 qui m a fait plus de mal que de bien. Il m'a annoncé, au bout de 3 séances que j était peut etre bipolaire de type 2, et m'a demander si j'avais les moyens de payer les consultations pour un suivi. je lui ai dit que non je pourrai pas. Suite à ca il a cloturer mon dossier aprés m'avoir dit que j'était peut etre BP Type 2 (sans suivi futur). S'en ai suivi d'énormes angoisses, avec peur de me suicider et de perdre le controle de moi meme et toutes sortes de phobies d'impulsion. J'ai était revoir mon ancienne psy (ce que j'aurai du faire des le debut) qui m'a dit qu'elle savait que je reviendrai (car tout mes problemes n'etait pas resolu dans ma tete et qu elle se douter bien de mon homosexualité) et que je n'avais qu'une bonne nevrose d'angoisse.
Mais depuis l'annonce de l'ancien psy (bipolaire type 2) et malgré que je sais que c est que de l'angoisse, je n'arrete pas d etre dans des obssesions de maladies psychiatriques.
La peur qui me pousse à vous écrire aujourd'hui, c'est que j'ai des questions aujourd hui sans reponses. Et j'ai besoin qu'on me rassure, c'est plus fort que moi. Je me demande depuis quelque temps qui je suis, ou qui sommes nous?... tout un cecle de questions existentielles qui sont plus sources d'angoisses que d'autres choses. J'ose pas trop en parlait à ma psy car j'ai toujours peur d'un autre dianostique.Quand je me pose ses questions j'ai toujours peur de perdre pied, car dans ces moments là, j ai un autre regard sur la nature humaine et j'en suis totalement conscient (aucune depersonnalisation dianostiquer ni de psychose). Je me rassure comme je peux. Et ca me fait paniquer...
Merci beaucoup de m'avoir lu...

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Réponses à cette discussion

Bonjour Nicolas,

Oui, effectivement, on voit bien que c'est la peur, une peur bleue, qui te fait écrire. C'est tout juste si les lettres qu'on lit ne tremblent pas. Alors, une première chose, extrêmement importante : relax !!! C'est facile à dire, je sais. Tu ne seras pas décontracté tout de suite, malgré toute ta bonne volonté, je le sais aussi. Mais il y a beaucoup de méthodes pour apprendre à se décontracter, à retrouver son calme et à le garder. Je ne saurais donc trop te conseiller les vidéos de relaxation de B.Lubzinsky. Les plus efficaces selon moi, à faire en premier donc, sont la méthode Jacobson, l’hyperventilation, le balayage corporel (pour te vider la tête) et l'hypnose. Fais le TRÈS RÉGULIÈREMENT, les effets seront de plus en plus bénéfiques, même si tu ne ressens pas une grande amélioration au début. Accompagne le tout de respiration abdominale. Fais ton choix parmi toutes les méthodes exposées par B. Lubzinsky. Il y a une vidéo très bien d'une séance d'hypnose pour s'endormir. Tu peux aussi allé consulter un hypnothérapeute. Je te le conseille. Il y a beaucoup de choses en toi qui ne veulent pas sortir (dont ton homosexualité), et l'hypnose permet d'accéder directement à l'inconscient, chose que tes psy n'ont apparemment pas su faire.

Bon, ensuite, je vais te dire une chose importante : les maladies psychiatriques, ça n'existe pas. Ce sont les autres, ce sont les normes sociales (que nous ressentons mais que nous construisons aussi et qui parfois sont une fausse perception), qui nous font croire qu'on est malade, parce qu'on ne serait pas comme les autres. Pour donner du crédit à mon propos, je dois te dire que je suis un ancien agoraphobe et que j'ai passé, moi aussi, des moments très durs. Quand on écrit "l'agoraphobie a même été vaincu" (ce sont tes mots), on ne peut pas être "malade" ! Cela prouve que c'est passager, même si ça dure. Tu peux et tu vas t'en sortir ! Crois moi !

Dis-toi donc, d'abord, et sois en convaincu (je sais que ça prendra du temps, mais il faut vraiment qu'au fond de tes tripes tu le penses) : tu n'es pas malade ! Tu souffres d'une grosse gêne, mais ça se balaye ! Il y a des thérapies brèves (voir sur ce site) pour s'en débarrasser assez rapidement. Mais tu peux aussi faire le chemin par toi-même.

Une fois que tu sais que tu n'es pas malade, ce n'est pas pour autant que tu n'as rien. Il faut donc que tu apprennes à te calmer, que tu apprennes à être serein. Cela passe par les exercices de relaxation. Fais-les !

Reconnaître ton homosexualité t'aidera évidemment beaucoup. Parles-en, parles-en à tout le monde ! J'ai moi-même un excellent ami homosexuel, un type brillant et extrêmement sympathique, et bah il en parle tout le temps (bon après chacun sa manière...) ! Il fait des blagues dessus, parfois il m'appelle "mon chéri" (ce qui me gêne un peu quand même !). Bon, chacun le vit comme il le sent, mais il faut le vivre ! Laisse-toi aller ! Exprime-le ! Va sur des forums homosexuels pour commencer, et parle, parle, parle ! Ceux qui te rejetteront après ça sont des gros cons. S'ils restent avec toi maintenant, c'est parce que tu leur donnes une fausse image de toi. Et qu'est-ce que ça vaut, hein ? Ah quoi ça sert de se trahir ? de se renier ? Bah, tu le vois : là où t'es ! dans la souffrance et la détresse ! Alors merde aux autres et merde aux cons ! Délie-ta langue ! Et on n'est quand même plus au XVIIIème siècle ! L'homosexualité a désormais une place dans la société ! Tu n'as donc aucune excuse de ne pas en parler.

Si, maintenant, tu veux nourrir ton esprit, qui a apparemment soif d'apprendre, c'est très facile. Il y a des tonnes de bouquins sur l'homosexualité. Tu feras facilement ton choix parmi tous ces ouvrages. Je pense à l'instant à un livre d'Isabelle de Bourbon-Parme sur la correspondance homosexuelle de l'archiduchesse Marie-Christine (d'Autriche). On n'est plus à cette époque où l'homosexualité était condamnée ! Je te déconseille néanmoins le bouquin, qui m'a un peu déçu, et qui servirait surtout à un historien.

Je t’invite vraiment à te renseigner en profondeur sur Michel Foucault. Si tu ne le connais pas du tout, je te conseille de commercer par une biographie de lui. J’ai eu la chance d’en lire une excellente il y a quelques années. Elle était écrite par un journaliste mais je n’ai plus la référence en tête. Il présente le double avantage d’avoir travaillé sur la folie et la psychologie, et d’avoir été un homosexuel affirmé et militant. C’est vraiment un homme remarquable !


Après, on peut nourrir ta culture philosophique, parce que tu en as visiblement besoin. Où en es-tu en philo ? Qu'as-tu lu ? Est-ce que ça t'intéresse ? Moi, je fais des études d'histoire, mais j'ai une L2 de philo et la "discipline" me passionne. On peut en parler !
La question "qui suis-je ?" est plus que légitime. Pourquoi veux-tu ne plus y penser ? D’une certaine façon, toutes les connaissances humaines creusent cette question et y apportent leurs réponses ou leurs propositions. L'histoire, évidemment, la sociologie, la philosophie et la psychologie, la biologie, et même les mathématiques (la réalité est-elle mathématique ? l'attraction universelle répond à une loi physique mathématique, p=mg, etc. etc.). Cette question est plus que normale, seuls les imbéciles ne se la posent pas ! La question illégitime est celle-là : pourquoi je suis là ? Que ce soit par la volonté d'un Dieu ou de mes parents, ça ne change rien. Pourquoi moi ? Mes parents ne m'ont pas voulu moi, ni Dieu non plus (et puis, il faut d'abord croire en Dieu...!). Je compare volontiers cette question à celle d'un type qui marcherait dans la rue en automne. Imagine un bonhomme qui marche sur un trottoir dans un paysage d'automne, avec des arbres bruns qui perdent leurs feuilles. Peu importe que cet homme marche pour une raison ou pour une autre : il marche. Soudain, un autre type intervient et demande au marcheur : pourquoi avez-vous marché sur cette feuille ? Il y avait une feuille sur le trottoir, vous avez marché dessus ... Tu devines la suite.

Se poser des questions existentielles est tout à fait normale. Cela témoigne d’une bonne santé intellectuelle et d'une certaine intelligence. Mais on peut approfondir. Tu dis avoir depuis peu un autre regard sur la nature humaine. Quelle est-il ? Je vais essayer de te faire sortir de tes gonds en te faisant penser des choses auxquelles tu n’as peut-être jamais pensé et qui vont ôter ces idées noires de ta tête. Tu parles de nature humaine. Mais es-tu sûr qu’elle existe ? et que suis-je en train de faire en ce moment ? Est-ce que je te dis des vérités ? Tu crois que je ne fais que produire du sens qui aurait valeur de vérité, LA vérité absolue, universelle, éternelle. Mais tu te trompes ! Avant de lire du sens, là, en ce moment précis, tu lis des mots. Des mots ! Est-ce que c’est parce que je pose l’un à côté de l’autre les mots NATURE et HUMAINE que l’ensemble formé par ces deux mots existent ? Et qu’est-ce même qu’exister ? C’est, encore une fois, un mot. Ne penses-tu pas qu’ils nous abusent ? Tu ne t’ais peut-être pas posé la question parce que tout le monde parle de nature humaine. On dit que LA nature de l’homme est d’être libre. On dit que l’homme est mauvais par nature, ou, au contraire, qu’il est bon par nature. Je crois que cette erreur vient de ce que nous avons un mot, ou deux, NATURE HUMAINE, qui semblent fonctionner comme une unité et donc comme une réalité. Mais d’où sortent ces mots ? Ce sont les hommes qui les ont inventé ! La nature humaine, c’est une construction intellectuelle, donc humaine. L’existence, l’être, la vérité, c’est la même chose ! Ce sont des constructions ! Sais-tu qu’il y a des langues qui ne connaissent pas le mot « être » ? C’est une multitude de sens qui se sont réunis dans ces quelques lettres qu’on appelle « mot ». Prenons un exemple. Essaye de penser l’idée (comme s’il n’y en avait qu’une) de liberté. Qu’est-ce que c’est ? Quel rapport entre la liberté d’aller et de venir, la liberté de voler dans le ciel et dans l’espace, la liberté d’opinion, la liberté politique… ? Un exemple encore plus simple (pris par un philosophe allemand du nom de Wittgenstein) : qu’est-ce qu’un jeu ? On pourrait le définir en disant que c’est une activité improductive (contrairement au travail), librement exercée et régie par des règles. Serais-tu d’accord avec cette définition ? Oui ? Sauf qu’on observe quantité de jeux qui ne correspondent pas à cette définition : jouer aux « Lego », c’est bien produire quelque chose puisqu’on fabrique des objets (idem pour le « meccano »), le joueur de casino est plus asservi à ses passions (passion du jeu) que libre, et, pour finir, la balançoire, qui est un jeu comme un autre, n’a aucune règle. Il n’y a donc aucune définition recevable du concept de « jeu », comme il n’y a aucune définition recevable du concept « liberté », « nature humaine » ou « existence ». Tout est divers, multiples, singuliers. Les mots sont des capteurs de sens. Méfie-toi des idées reçues. Ne prends pas pour naturel ce qui ne l’est pas. Le langage est une construction humaine. L’homme produit du sens. Ce sens est, dans une certaine mesure, commun à tous les hommes, ce qui fait que nous pouvons traduire une langue étrangère. Mais toute traduction est une trahison. Car une langue fonctionne dans un système de sens, qu’elle crée, et qui n’a pas son semblable. Pourquoi les Français disent-ils LA guerre, et les Allemands LE guerre (= der Krieg) ? Il y a d’ailleurs des sketchs très drôles (Roland Magdane par ex) qui se moquent du genre des noms. Tout cela exprime une certaine sensibilité face aux réalités, propre à chaque langue, et qu’il ne faut pas prendre pour des vérités universelles. Alors, avant de te torturer le cerveau avec des questions angoissantes, relativise tes questions en pensant que tu ne penses qu’à travers des mots qui te sont donnés et un système de sens propre à ton langage et à ton époque. Évacue les idées reçues, cherche à approfondir intelligemment les questions que tu te poses en les envisageant dans cette nouvelle perspective. Évidemment, il ne faut pas penser pour autant que le langage n’exprime rien de vrai, qu’il est incapable et qu’il ne sert à rien (sinon je n'écrirai pas !).

Bon, j’ai été un peu désordonner et suffisamment long pour être fatigué maintenant. On pourrais en dire bien plus. Je t’invite aussi à lire des choses sur le bouddhisme, le stoïcisme et l’épicurisme. Et surtout détends-toi. Écris, monte un blog, peints, dessine, joue de la musique et parle ! Tu as un besoin évident de t’exprimer. Laisse sortir tout ça, laisse toi aller !

Et n’hésite pas à me poser des questions !

Bon courage !

A bientôt
Bonjour Murarmand,

Merci de m'avoir repondu, ca m'a quand meme un peu rassurer.
De la philosophie, j'en ai jamais fait, en fait c'est ma facon de reflechir, j'ai toujours etait comme ca depuis tout petit.
Pour mes questions existentielles (qui sont signe d'une bonne santé comme tu dis, et ma psy me l'a confirmé) sont une gêne pour moi car elles m'angoissent. Pour faire clair, voici les quetions que je me pose:
- Pourquoi je vis?
- Qu'est ce que l'existence?
- Qu'est ce que la mort? aprés?
- Qu'est ce que j étais avant la naissance? (Bien que j'ai bien conscience que je n'exister pas puisque je n'était pas né... mais ca me fais bizarre de savoir que je suis apparu d'un coup et ma conscience avec)
Du coup avec toutes ces questions, j'angoisse. J'angoisse tellement que je me demande si je vis bien par moment? si j'existe ? Alors que je sais trés bien, et j'en ai toute ma conscience que j'existe... Mais quand je suis dans ce questionnement, je doute, et tout ce qui m'entoure me parait étrange (et c'est dans ces moments là que j'ai peur d'etre skizofrene). Peut etre que c 'est moi qui me donne cette impression d'étrangeté, puisque quand je suis occupé (esprit aérer comme on dit) ben tout va bien (et quand ca va trésbien, il faut que je me retorture l'esprit en me rappelant que je vais mal) et letrangeté n'est plus là. Des fois ces questions, j'aurai jamais voulu me les poser, et j'ai toujours peur de finir dans la folie et peur de perdre mes proches, tous ceux que j'aime, et de ne plus etre de ce monde mais dans la psychose.
Pour l'homosexualité, la psychothérapie m'aide bien et je m'accepte petit à petit avec quelques rémicences parfois, mais c'est gérable.
Par contre pour "l'existence" c'est beaucoup plus long... Je devrais décortiquer tout ca avec la psy... mais ca a l'air long... Peut etre normal aussi
Bonjour Nicolas,

Je pense que "tes" questions existentielles ne sont pas la vraie cause de ton angoisse. Essaye de mener une vie saine et réglée (lever à peu près à la même heure, coucher et repas aussi, faire au moins 30 min de sport, ne serait-ce que marcher, par jour). Ensuite fais les exercices de relaxation (vraiment très importants) et parle de ta vie, de ton homosexualité et de tes questions autour de toi.

Pourquoi je pense que ces questions ne sont pas la cause de ton angoisse ? Tout simplement parce que je me pose ou me suis posé les mêmes questions que toi, comme tous les gens intelligents, et qu'elles ne m'angoissent pas du tout. Je te conseille aussi vivement de te lancer dans la philosophie. Mais attention ! Il y a trop d'escrocs aujourd'hui qui portent le nom de philosophes (Onfray et compagnie). N'achète pas des magazines aussi mauvais que Philosophie magazine. Il te faut lire les textes de références, commencer par le commencement. Je me ferais un plaisir de guider ta réflexion philosophique. A défaut de se voir (j'habite Versailles. Je peux te donner mon num si tu veux : 06 85 96 99 78), on peut parler sur ce forum ou sur mon blog (un vrai blog d'intello à la con qui repousse les "gens du commun" -- si si ! on me l'a déjà dit ! Ça a d'ailleurs été une des causes de mon agoraphobie ! Mon blog donc : universarmand.wordpress.com. Tu peux y laisser tous les commentaires que tu veux, même s'ils ne sont pas en relation avec le sujet. Ce blog est récent et la partie "réflexion philosophique" n'est pas encore développée cependant).

Je peux te proposer des pistes de réflexion élémentaires sur ces questions. Mais, encore une fois, ton angoisse c'est juste fixée sur ces questions, comme elle se fixe chez certains sur d'autres choses. Ce n'est pas ton vrai problème. Apprend (juste) à être serein, même si ça demande du temps. Sois patient et courageux ! Donc, je te donne mes pistes de réflexion :

Analysons la question "pourquoi je vis ?". Tu sais peut-être qu'il y a 2 sens de pourquoi. Il y a "pour quoi", c'est-à-dire "en vue de quoi", dans quel but, et "pourquoi", c'est-à-dire pour quelle raison ? Autrement dit, le 2ème "pourquoi" désigne les causes rationnelles et le premiers les conséquences. A la question "quelle est la cause qui fait que je vis, la plupart des gens répondent : Dieu. C'est Dieu qui a voulu que je vive, il est la cause de toute vie. Mai cette réponse est doublement insuffisante : d'abord il faut croire en Dieu, et ensuite je ne sais toujours pas pourquoi Dieu m'aurait fait vivre moi. On n'avance donc pas. Cette question me semble en fait stupide, au sens où elle est illégitime. Je t'en avais parlé dans mon commentaire précédent. J'avais appelé cette question "pourquoi je suis là" ou "pourquoi j'existe". As-tu compris ma comparaison ? Imagine que tu te promènes dans la rue en automne et que tu marches sur une feuille. Tu peux aussi marcher dans une flaque d'eau, sur un caillou, et plein d'autres choses encore. Si je te demande pourquoi tu as marché sur cette flaque d'eau ou sur cette feuille, que me répondras-tu ? ... Rien ? ... Bah, oui ! Il n'y avait pas d'intention que tu marches sur cette flaque d'eau. Pourtant, je ne crois pas que cette question te traumatises. Tu dis "rien, je ne l'ai pas fait exprès", et tu continues ta route. Eh bien, la raison pour laquelle tu vis, pour laquelle tu existes, c'est la même (à mon avis). C'est une fausse question. On vit comme on vit, ce qu'il faut c'est réaliser sa vie du mieux possible pour nous, pour notre bonheur et celui des autres. Point final. Si tu veux te poser encore d'autres questions de ce type, illégitimes, absurdes, mais qui ne sont pas traumatisantes pour autant, c'est facile d'en trouver : pourquoi je respire ? pourquoi j'ai deux jambes ? pourquoi j'ai deux yeux ? pourquoi je ne peux pas regarder dans mon dos ? pourquoi je fais caca par l'anus ? pourquoi la couleur du sang est rouge ? Pourquoi l'herbe est verte ? Pourquoi les Européens sont-ils en Europe et les Asiatiques en Asie (question apparemment idiote, mais on peut penser que l'histoire du monde aurait pu se faire avec la culture chinoise installée en France et la culture européenne en Asie). Pourquoi il y a 6 continents ? ... Bien sûr, il y a les explication scientifiques. On sait le comment. Mais il n'y a pas de pourquoi. Il n'y a pas d'intention rationnelle à son origine.

Ensuite, il y a le "pour quoi". Dans quel but ? Eh bah, les philosophes y répondent par des manières très différentes. Aristote dit que chaque homme vise le bonheur, et il semble qu'on peut difficilement lui donner tord. On vit aussi pour la prospérité de l'espèce humaine et de ce que l'on aime, que l'on défend coûte que coûte. Certains vivent pour leur passion, pour l'art ou pour autre chose. Selon les Stoïciens, le monde est comme un immense théâtre dans lequel chacun a son rôle à jouer. Le tout est de le trouver et de s'y tenir (sinon la pièce est mal jouée !). Cette question là est légitime et très intéressante. Tu peux commencer par lire les Stoïciens sur la question. Tu verras ensuite les nombreuses évolutions qu'on a apporté à leur pensée (plus les auteurs sont vieux plus ils ont été travaillés et critiqués).

Je passe maintenant à ta 2ème question : "qu'est-ce que l'existence ?". L'existence, c'est la présence au monde. L'existence implique non seulement d'être présent dans le monde, mais aussi d'en être conscient. Ainsi, d'une certaine manière, un animal qui ne sait pas qu'il existe n'existe pas. C'est pour cette raison que sa mort ne lui pose aucun problème. Il ne sait pas qu'il existe donc il ne se soucie pas de la finitude de sa vie, même si certains animaux comme les éléphants observent comme des rites lors de leur mort (il existe des cimetières (naturels) d'éléphants). Mais la réponse la plus simple et la plus complète et enrichissante à la question est encore la contemplation pure de la réalité qui nous environne. S'allonger sur un vaste terrain d'herbe et regarder le ciel, puis baisser la tête pour atteindre le haut des gattes-ciel, puis les maison et la rue, écouter le chant de oiseaux, le bruit permanent des voitures et des passants, sentir l'air qui caresse la peau et le visage, sentir la douce chaleur du sang dans les veines... C'est l'observation de notre vie quotidienne qui nous donne la réponse la plus profonde à la question "qu'est-ce que l'existence ?".

3ème question : qu'y a-t-il après la mort et qu'est-ce que la mort ? je relirai tout de suite cette question à la suivante : qu'est-ce que la naissance et qu'y a-t-il avant ? Évidemment, naissance et mort sont les bornes de la vie biologique, son commencement et sa fin. Évidemment aussi, tout le monde se pose la question de l'au-delà de la vie (moins nombreux sont ceux qui pense l' "en-deçà" de la vie, c'est-à-dire ce qu'il y a avant la naissance). Tout d'abord, il faut se méfier de notre conception du temps, que nous pensons linéaire. cela est du à notre héritage judéo-chrétien. Nous nous représentons généralement le temps sous la forme d'une frise, comme on a pu en dessiner lors de nos cours d'histoire, avec un début et une flèche indiquant le futur. Or, les hommes ne se sont pas toujours représenter le temps de cette façon. Pour les Grecs, pendant l'Antiquité, le temps n'est pas linéaire (en forme de ligne) mais circulaire (en forme de cercle). La question du début et de la fin ne se pose donc pas. Tout est et revient toujours. Je t'invite, là encore, à commencer par la lecture des Stoïciens. Ils pensent, en effet, que nous restons toujours dans le cosmos, c'est-à-dire dans l'univers. Les atomes qui nous constituent changent de forme à notre mort, selon eux, mais ils demeurent. Lavoisier, célèbre chimiste français, disait bien : "rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme". D'une certaine façon, donc, nous restons éternel. Ce qui nous compose changera de forme après notre mort. Mais les religions et les mythes invoquent souvent, en outre, l'immortalité de l'âme. Notre esprit persisterait après la mort biologique. Mais cette idée provient à mon avis d'une séparation complètement désuette aujourd'hui du corps et de l'âme. Comme si le corps pouvait exister sans l'esprit, ou plutôt l'esprit ans le corps. Il y a une unité entre les deux. Lorsque notre corps a mal, c'est notre esprit qui a mal. Et lorsque nous utilisons l'anesthésie pour ne plus ressentir la douleur, nous croyons que notre corps ne souffre plus, alors qu'en vérité il subit toujours le même mal. C'est juste que la connexion entre les deux a été rompue. et quand nous n'avons plus d'esprit, nous ne pensons plus à vivre, à respirer et à nous nourrir, donc le corps meure aussitôt. Je pense que le corps est l'esprit et que l'esprit est le corps. Il faut cesser de penser l'un sans l'autre.
Qu'étions-nous avant la naissance ? Forcément quelque chose puisque les atomes qui nous constituent étaient déjà là. Mais quelque chose qui n'a pas l'identité que nous avons aujourd'hui et qui ne se pensait pas comme existent. Si on veut, l'existence humaine, qui fait que la matière devient pensée, ajoute de l'essence à l'essence. (mouais, c'est un peu flou). A la question que devient l'esprit, avant d'approfondir (je suis un peu fatigué là !), je préfère dire pour l'instant : on verra bien ! On ne se demande quand même pas de quoi sera fait tous les jours de notre futur. T'imagines la situation : qu'est-ce que je ferai le 25 janvier 2014 ? et le 8 septembre 2030 vers 14h30 ? et le... Non ! On se dit : on verra bien ! Vive la vie ! Verra bien ce qui arrivera (ce qui n'empêche pas d'orienter sa vie future en formant des projets) ! Eh bien, c'est ce qu'il faut faire d'ores et déjà !
Enfin, je peux te parler du paradoxe du changement. Tu dis : ça me fait bizarre de savoir que je suis né d'un coup et ma conscience avec. Mais crois-tu vraiment que tu es né d'un coup ? Crois tu vraiment que tu es le même être que ce que tu étais à 2 ans ? à 8 ans ? La preuve : tu ne te posais pas ces questions à 2 ans... Donc non, ta conscience n'est pas apparu d'un coup. Elle a mis du temps à évoluer et elle évolue encore. Tu n'es pas ce que tu as été et ce que tu seras. C'est le paradoxe du changement : pour qu'une chose change, il faut qu'elle soit, d'une certaine manière, la même chose avant et après changement. Sinon on ne peut pas dire qu'elle change ! Si ton ami change de coiffure, tu vas dire qu'il est différent, et pourtant que c'est le même, que c'est toujours ton ami. Bon, là encore, on peut creuser la question si ce paradoxe t'amuses (c'est vrai qu'il est marrant !).

Pour vider ton esprit, tu peux essayer le balayage corporel. Mais il n'est pas toujours nécessaire de la vider. Le tien me semble au contraire avoir besoin de se remplir. La méditation philosophie est un bon moyen pour cela. Tu n'as pas besoin de psy pour cela. Il ne vas pas te donner les clé des L'EXISTENCE, parce que ça n'existe pas. Il y a des existence individuelles, personnelles. Tu formes la tienne, selon ce que tu es, et ce n'est pas ta psy qui pourras exister à ta place !

A très bientôt j'espère !
J'ajoute une chose qui me vient à l'esprit en relisant ton dernier poste : CESSE DE VOULOIR ARRÊTER DE PENSER ! C'est vraiment important ! Tu te bloques parce que tu veux arrêter de te poser ces questions. Mais tout le monde se les pose ! Pourquoi crois-tu qu'il y a autant de croyants sur terre ? Pourquoi pas une seule grande civilisation ne s'est développée sans religion à ton avis ? Tu connais un moyen pour arrêter de trembler lorsque tu as peur et que tu es stressé ? Le meilleur moyen, c'est de se forcer à trembler, c'est de trembler encore plus ! Eh bah fais de même ! Tu as besoin de penser. Pense, sereinement si possible (mais avec les exos de relaxation ça ira), mais pense. N'aie pas peur ! Vraiment, n'aies pas peur ! Il n'y a pas de quoi, et il y a beaucoup de monde pour t'aider. Cool ! reste cool ! ; )
Oui c'est bien vu tout ca, le seul probleme dans ma personnalité, c'est que pour chaques choses, je veux toujours des reponses precises (et pourtant je sais tres bien que personne n'aura la clef de l'existence, elle est là un point c'est tout.) mais c'est plus fort que moi, et il est vrai que je suis plus souvent tout seul que en groupe. Donc je rumine pas mal dans ma tete. Mais il est vrai que pour me rassurer, je me dit que je suis pas tout seul dans cette situation, nous sommes tous égaux face à cette question et à la vie.
La psy, j'en ai besoin quand meme, car elle m'aide à dedramatiser l'angoisse qui tourne autour de se questionnement. Elle m'aide bien aussi dans la gestion de mes phobies d'impulsion (elle m'a bien expliquer que ce n'était que des pulsions [venant de l'inconscient] et que ma conscience n'y cedera pas, car je sais la difference entre le bien et le mal, c'est juste un mal etre. Passage à l'acte nul, Zéro, que neni. Donc deja ca m'a rassurer et je laisse beaucoup moins la panique me prendre. Je controle presque meme (dans 70% des cas on va dire).
Je me suis apercu aussi que cette crise est aussi une prise de conscience que j'existe, que je suis mortel (avant je savais que j'allais mourrir un jour mais sans faire plus attention que ca). Je me suis rendu compte aussi de ce que j'aimais, mon ami, mes amis, ma famille ect... Et enfin de toutes les belles choses qu'il y a à voir sur terre, dans le monde. ca fait quand meme un point positif à cette crise.
Maintenant pour la naissance et la mort, effectivement on etait forcement quelque chose avant et certaiment apres, vu toutes les differentes matieres et atomes qui existent sur terre et doivent exister dans l'univers. Sans compter certains phénomènes qui reste sans explications scientifiques (certains phnenomes dit paranormaux, je reste dubitatif, je ne crois que ce que je vois).
Et je voulais savoir Murarmand, comment tu fais pour ne pas angoisser sur de telles questions?
Est-ce que tu demandes à un non-arachnophobe pourquoi il n'a pas peur des araignées ? Celui qui a peur des araignées va te justifier par tous les arguments du monde, et avec toute sa bonne foi, qu'on ne peut qu'avoir peur des araignées : parce que ce sont de petites bêtes poilues, rampantes, qui peuvent donner des boutons ou être vénéneuses, etc. etc. Mais moi je n'ai pas peur des araignées !

Il s'agit juste de changer sa vision des choses. Rien n'est traumatisant en soi. Tu me poses la question comme s'il allait de soi que ces questions étaient traumatisantes. Mais pas du tout ! Il n'en est rien ! Es-tu traumatisé parce que tu ne sais pas pourquoi l'herbe est verte ou pourquoi nous avons deux yeux ? C'est bizarre deux yeux, non ? Ça fait un peux monstrueux quand on y pense bien... Bah non ! Ça te semble normal, tu acceptes la situation et tu y vois tout le bien que tu peux en tirer. C'est pareil partout. Il n'y a pas plus de raison d'être arachnophobe, agoraphobe, claustrophobe, que d'être traumatisé par des questions soit-disant existentielles.

Il y a des raisons bien plus fortes d'angoisser. Devant une attaque ennemie imminente qui mettrait ta vie en danger par exemple. Pourtant, même dans cette situation, où aucun argument ne pourra jamais donner confiance à qui que ce soit, il y a des guerriers qui affrontent l'ennemi sans peur.

Néanmoins, donner moins de valeur à la vie peut permettre d'appréhender la mort plus sereinement. Nous vouons souvent un culte un peu idiot à la vie, qui est en fait une vie idéalisée, fantasmée, édulcorée, une vie "fleur bleue", une vie de bisounours ! La plupart des gens ferment les yeux par exemple devant un reportage qui montre des rapaces dévorant les petites tortues fraîchement sorties de leur coquille et qui essayent de gagner l'océan. Combien de fois entend-on aussi les gens dire : "je sais qu'il a fallu tuer le poulet qui est dans mon assiette mais je n'aurais jamais le courage de le faire" ! Pauvres de nous ! Nous sommes loin des Grecs et des Romains, qui tuaient souvent pour un oui ou pour un non. Quand on a compris que la mort fait partie de la vie, que sans mort il n'y a pas de vie, on voit la vie sous un autre angle. La vie est nécessairement violente, cruelle, sanguinaire. Et si la question te taraudes vraiment l'esprit, je te conseille, encore une fois, de lire des choses sur le stoïcisme, et sur Sénèque en particulier, qui se donna la mort sur l'ordre de Néron. Ou même Platon, qui aurait pu fuir Athènes et sa condamnation à mort, mais qui a fait face. Qui parmi nous serait capable d'un tel exploit ?

Oui, le problème, c'est que nous nous faisons une fausse idée de la vie et de la mort. Nous avons vidé la mort de son sens en utilisant le mot "trop mortel !" , par exemple, dans un sens bien éloigné des sueurs froides de la véritable mort... Nous ne voyons plus la mort. Les animaux que l'on mange sont tués dans des abattoirs éloignés et nos semblables meurent dans les hôpitaux. Nous sommes des faibles, des gens qui ont besoin d'une cellule psychiatrique pour avoir assisté au moindre accident. Lis les Anciens, nourris-toi de l'expérience de ceux qui n'ont pas été corrompus et affaiblis par le confort de la société et les dérives fleur bleue de l'héritage de la morale chrétienne.

Tu ne vas quand même pas me faire le coup du petit garçon qui, après avoir vu Némo, ne veut plus manger de poisson ? De toute façon, si c'est le cas, la faim te rappellera à l'ordre, et tu verras peut-être la vie d'une autre manière. Simple mais efficace !

Non t inquiette, je mange toujours du poisson. j'habite au bord de la mer (prés des sables d'olonne) donc c est mieux

C'est juste que j'essaie de trouver de l'appaisement, de la tranquilité, et du serein.

Puis c'est vrai comme tu dis, autant se poser les questions suivantes; pourquoi ai je 2 yeux? pourquoi la terre est ronde? etc...... mais ca pour moi, c'est l'habitude, je connais, j'ai grandi avec et ca me parait "normal"...

Mais là ou ca m'angoisse, c'est tout simplement que ca concerne mon existence 'une question que je m'etais jamais abordé jusqu'à la... et ca reste un mystere, et c'est l inconnu... Et c'est l inconnu qui me fait angoisser en realité.

Mais bon j'essai de relativiser les choses, et me dis dis (pour me rassurer) que tout le monde est dans le meme cas face à son existence. La seule chose qu'on puisse faire c'est vivre ensemble et se soutenir (mais à l'heure actuelle, ca ne me suffit pas encore)

Tkt, fais les exercices de relaxation et ça va venir tout seul !     ; )

Bonjour,

Je voulais juste que tu saches que tu n'es pas le seul à avoir ce genre de gros soucis. ça peut aider de se sentir moins seul... C'est justement pourquoi je suis tombé sur ton post, car je recherchais des gens qui souffraient des mêmes choses que moi.

J'ai également 26 ans. Pour ce qui est de mon parcours "psychologique", j'ai toujours été quelqu'un de très rêveur, très sympa, drôle, attentionné, sympa... Je suis du genre à beaucoup réfléchir sur le monde également, sur notre nature, sur l'univers dans lequel nous sommes...  

J'ai commencé à souffrir de mes premières phobies d'impulsions à l'âge de 18 ans. Je me suis cru sur le coup fou. C'était vraiment horrible. Peur de faire du mal, peur de tuer, peur de cracher sur les gens dans la rue... J'en ai beaucoup souffert d'autant plus que ça ne fait pas parti de ma nature. Comme je le disais plus haut, je suis quelqu'un qui ne pense que très rarement à mal (bon parfois ça m'arrive, c'est sain, faut bien se lâcher de temps en temps ^^) mais je déteste les injustices et je suis très sensible.

Mes phobies d'impulsions ont continués, toujours par période. Je pouvais ainsi passer plus d'un an sans aucune phobie, mais celles ci pouvaient revenir d'un moment à l'autre et me pourrir la vie pendant quelques mois. 

Aujourd'hui, j'ai l'impression que ma "maladie" a évolué et s'est transformé et ça me fait assez peur. En effet, maintenant j'ai une phobie plus "globale" que j'ai du mal à analyser. C'est comme ci c'était la peur de ne plus pouvoir me contrôler du jour au lendemain, la peur de péter un cable, la peur de moi même... J'ai 24/24 une sorte de terreur en moi, c'était comme ci une petite voix me disait que j'étais un monstre. C'est comme une angoisse existencielle... Du coup, parfois ça me donne le vertige, j'ai envie d'exploser, de mourir, de m'envoler, de m'enfuir... Mais je suis enfermé.

C'est comme ci j'étais dans une prison mentale et que mes angoisses m'avaient totalement absorbés.

Bon, ce qui est drôle c'est que cet état n'apparait que pendant des périodes de vacances, ou d'inactivités... Comme ci elles apparaissaient quand j'étais dans l'incertitude, dans le doute... Lorsque je travaille, elles disparaissent entièrement et je reprends ma vie normal ! C'est vraiment étrange ce mécanisme... Mais du coup j'ai l'impression que je n'arriverais jamais à être heureux, c'est assez terrible.

Alors après, je suis quelqu'un de fort, j'aime la vie et je refuse de me la voir gacher par des angoisses qui me dépassent et qui me font cruellement peur... Alors je décide à mon niveau de prendre les armes, et d'avancer comme je le peux... Je crois qu'il faut apprendre avant tout à être doux avec soi même, réaliser que nous ne maîtrisons pas tout et que nous pouvons être vulnérable.

J'aurais tellement d'autres choses à dire sur ce sujet... Mais je dois vraiment filer (je dois partir en vacances pour les fêtes) ^^ Et comme d'hab, je vais cacher ma souffrance et personne n'y verra que du feu, alors qu'à l'intérieur je souffre vraiment beaucoup...

Acrroches-toi et dis toi que tu n'es pas le seul. Chacun de notre côté nous vivons des choses similaires et nous nous battrons pour qu'un jour elles s'évanouissent.

Je pense que si nous mettions un peu d'autodérision dans nos peurs, ça serait déjà un premier pas :)

Puis bonne chance pour l'acceptation de ton homosexualité, moi j'ai passé le cap il y a 10 ans (je m'y suis pris tôt), mais je sais que parfois ça n'est vraiment pas facile !

Bonne chance à toi et peut être à une prochaine :)

Jo

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