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Bonjour,

Je me retrouve totalement dans le récit de Sandrine. Je pourrais écrire la même chose me concernant. Je me demande cependant si je souffre bien d’une dépression car d’aussi loin que je me souvienne j’ai toujours été ainsi. 50 ans que je me demande ce que je fais sur terre, que je n’aime rien ni personne, que je n’ai de goût pour rien. Je ne sais pas ce que veux dire aimer, avoir envie de, le bonheur, la joie je ne connais pas ces sentiments. Je suis vide d’émotions, de sentiments, de goût à la vie. Peut-on naître dépressif ??? Un enfant peut il être dépressif car comme déjà dis, j’ai toujours été comme ça. Enfant déjà je n’avais goût à rien, n’aimais rien. Ce n’est pas un état normal pour un enfant  (ni pour un adulte) c’est pourquoi je me demande de quoi je peux bien souffrir ??? Avez-vous déjà rencontré des personnes vides depuis toujours comme moi ??? Est-ce que cette pathologie porte un nom ??? Est-ce que ça se soigne ??? Par avance merci pour les explications que vous voudrez bien m’apporter.

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Réponses à cette discussion

Bonsoir Lumière,

Désolé de vous écrire cela, mais c'est rassurant de savoir que d'autres personnes ressentent les mêmes choses que vous.
Je suis suivi depuis peu par deux professionnels de santé dont un psychiatre qui m'a prescrit un traitement, bien que j'aurais préféré m'en passer, il s'avère que dans mon cas cela soit nécessaire.
En fait il m'a expliqué que les gens comme nous qui vivons notre mal être au quotidien et depuis tant d'année finissent tôt ou tard par s'épuiser, c'est une certitude.
Pour ma part ce qui m'a poussé à consulter "entre autre" et que je pense avoir atteint mes limites.
c'est pour cette raison que je vous conseille de consulter, venant de moi c'est surprenant étant donné que j'ai mis beaucoup de temps à me décider, mais il arrive un temps on nous n'avons pas le choix.
A bientôt.
Merci Sandrine pour votre intervention.
Pouvez-vous svp me parler un peu de votre traitement ?? Vous prenez des anti dépresseurs ?? C'est peut être un peu tôt mais percevez vous une amélioration ??? Pourrez-vous l'arrêter facilement ou bien est ce un traitement "a vie" ??
Comment avez-vous compris que vous aviez atteint vos limites ???
Merci pour vos conseils et attention.
Bon courage et continuation à vous
Bonjour Lumière,

Pour répondre à votre dernière question, j’ai pris réellement conscience que j’aie atteint mes limites au fait que contrairement aux habitudes, cette sensation de dysphorie se fait beaucoup plus intense, un besoin d’isolement, des pensées et des idées de plus en plus sombre, et des auto-agressions plus répétitifs.

J’ai mis beaucoup de temps à décrocher le téléphone pour contacter un médecin psychiatre, plusieurs jours, mais j’étais dans une impasse, d’où la nécessité de consulter un professionnel, plus pour mes proches que pour moi-même.
Ce n’est pas évident de ce rendre à un premier rendez-vous, je ne vous direz pas le contraire, il y a l’appréhension de cette première prise de contact, mais c’est un choix que je ne regrette pas.

Au vu des blessures corporelles et après un échange verbal, le psychiatre a estimé qu’un traitement était nécessaire, avec en parallèle une thérapie pour apprendre à modifier ces comportements et modes de pensées néfastes.

Pour plus de précision, il m’a diagnostiqué un trouble anxieux. Le traitement est un antidépresseur qui traite également ce trouble ainsi qu’un autre traitement que je dois prendre avant de me coucher, ce n’est pas un somnifère mais une sorte de relaxant (difficultés à m’endormir, réveils fréquents, terreurs nocturnes qui reviennent régulièrement).

Ce traitement n’agissant que sur du long terme, il est trop tôt pour en juger l’efficacité, néanmoins il y a des changements qui commencent à se faire (moins de pulsions d’auto-agression, amélioration du sommeil).
Je revois le psychiatre à la fin du mois (le temps que les effets du traitement soient plus parlants) pour entre autre réajuster si besoin ce traitement.

J’ignore combien de temps je vais devoir suivre ce traitement, cette décision appartient au psychiatre qui me suit, mais en parallèle je continue les exercices de relaxation que Mr Lubszynski m’a conseillé, méthodes beaucoup plus douces à mon goût, mais pour le moment j’ai conscience d’avoir besoin d’une aide médicamenteuse.

Après lecture de ces lignes, j’espère vous avoir un peu convaincu de vous faire aider.

J’estime qu’il est important de s’accorder du temps même si cela nous paraît trop difficile, voir impossible.
J’ai toujours pensé à mes proches, leur bien-être passe avant le mien, c’est probablement cela qui me sauve.

A bientôt.

Bonjour Sandrine,

Une nouvelle fois merci pour votre chaleureux message.

J'ai décroché mon téléphone mais pour prendre un rdv avec un éthiopathe et un hypnotiseur car je reste persuadée que les médicaments ne sont pas une solution pour moi.

J'ai vu trop de personnes devenir complètement dépendantes et amorphes à cause des anti dépresseurs que je ne veux surtout pas ça. Amorphe je le suis déjà et je ne pense vraiment pas que les anti dépresseurs vont m'apporter la joie de vivre que je recherche.

Vu le peu d'intérêt que mon post a susciter je ne pense vraiment pas que c'est de l'aide d'un psy que j'ai besoin.

Je vous souhaite Sandrine réussite avec votre traitement et beaucoup de bonheur dans un proche avenir.

 

Bonjour Lumière,

 

Je comprends votre réticence à la prise d’un tel traitement, moi-même j’aurais préféré ne pas y avoir recours, mais avec le recul et comme dit dans mon précédent message, j’ai pleinement conscience que la prise de ce traitement est nécessaire pour le moment.

 

Je ne le perçois pas comme une solution mais plutôt comme une aide temporaire, raison pour laquelle je vois une autre psy en parallèle du médecin psychiatre. L’état d’esprit dans lequel je me trouvais avant la prise de ce traitement n’etait pas propice à une thérapie seule. Ce n’est pas encore ça, mais il y a déjà du mieux.

 

Ce qui est encourageant est que le psychiatre m’a dit qu’elle avait obtenu de très bons résultats concernant les personnes dans le même cas que moi.

Evidemment le travail sera probablement long et difficile, car on ne change pas du jour au lendemain, mais aujourd’hui je suis prêtre à m’investir dans ce travail.

Je le dois pour mon entourage.

 

Je vous remercie de vos encouragements et vous souhaite de trouver paix et sérénité.

 

Ravie d’avoir échangé avec vous.

 

A bientôt peut-être.

Bonjour Lumière,

 

Pour répondre à votre question, il existe une forme de dépression permanente, dont on ne sort apparemment pas seul (contrairement à la dépression dont parle B. Lubszynski).

Cette forme de dépression se nomme la dysthymie. Je vous invite à vous rendre sur le site suivant (où vous trouverez peut-être des réponses à vos questions) http://www.info-depression.fr/. Il est très complet.

J'ai également posté une discussion à ce sujet dans ce groupe : http://touspsys.ning.com/group/depressiondeprime/forum/topics/depre.... Pour le moment je n'ai pas eu de réponses, mais j'espère qu'elles ne sauraient tarder !

 

Bien à vous.

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