Je suis au bout du rouleau

Des problèmes de santé depuis 1982 suite à une intervention chirurgicale "râtée"... qui entraîne une invalidité.

Entre 1995 et 2000 une fille de 18 ans qui fait une lourde dépression, plusieurs tentatives de suicide, plusieurs hospitalisations qui amènent les médecins à me faire comprendre que je dois "éloigner" mon épouse. Conseils du genre "Mr D... je ne veux plus voir votre femme dans mon bureau... Elle ne comprend pas ou ne veut pas comprendre ou fait semblant de ne pas comprendre..."

Quelques mois plus tard nouvelle hospitalisation en urgence ou, au bout de quatre jours le médecin me dit : "Mr D.. vous ET VOUS SEUL pouvez venir voir votre fille. Interdiction aux autres membres de la fille, notamment la mère de venir jusqu'à nouvel ordre..."

Que faire dans un tel cas. Une discussion avec ma fille me décide à demander le divorce.

Une septième hospitalisation oriente ma fille vers un hôpital ou tout traitement commence par un isolement du malade de la famille, suppression de certains -beaucoup - de médicaments, et discussions, discussion, discussions avec le personne soignant.

Un mois après ma fille sort de sa dernière hospitalisation et quelques mois plus tard débute une formation d'infirmière.

Aujourd'hui infirmière en oncologie... elle va bien ! ou du moins aussi bien que possible.

Mais toutes ces années ont laissé de traces profondes et maintenant que je suis seul, ayant tout perdu dans la "bataille" - ce que je ne regrette absolument pas -, je p longe petit à petit.

De nouveaux ennuis de santé viennent s'ajouter : infarctus en mars 2016 dont je me remets très difficilement; bactérie au niveau du système respiratoire traitée depuis six mois par antibiotiques sous forme de perfusions. Une amélioration certes mais la toux est là et me fait passer des nuits plus qu'agitées. Je dis que je suis obligé de dormir vite pour récupérer un peu.

Je n'arrive plus à rien faire, rien ne m'intéresse, je m'isole, ne voit plus personne et n'ai envie de rien... peut-être simplement d'en finir ! Physiquement je suis épuisé... Psychologiquement je suis une larve !