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J'ai 26 ans et depuis l'âge de 20 ans j'ai des hauts et des bas que je qualifierais de dépression. En général je suis tres mal en hiver, celà me fait penser au T.A.S. mais je viens seulement de le remarquer !!!

En remontant dans mes souvenirs, j'ai toujours fait une T.S en hiver, hospitalisation en hiver, cure en hiver, psy en hiver... De plus j'ai une forte dépendance à la codéine (une boite de 16 comprimés en une apres-midi). Je suis sous traitement depuis longtemps , seroplex 20mg, alprazolam 50 mg et zolpidem 10mg. En été ou au printemps je ne vais pas trop mal mais je prend tout de même le traitement. Par contre en hiver les choses s'aggravent, comme si il fallait augmenter la dose des medicaments. Et quand je n'ai rien sous la main, ni traitement, ni codéine, je me rabbat sur tout et n'importe quoi à la recherche d'un effet de "bien-être" (Zaldiar, sulfate de morphine 5mg, une boite entiere de doliprane, donormyl, je fais les armoirs à pharmacie de ma soeur, de ma mère...). J'empoisonne mon corps, je me tue à petit feu, c'est peut etre ma façon de mettre fin à mes jours.

D'une part j'ai envie de m'en sortir, et de l'autre est ce que ca en vaut réellement la peine? il en est hors de question que toute ma vie tourne autour de la dépression et des médicaments. Je veux vivre comme "tout le monde".  J'ai régulièrement des migraines, je suis largement en surpoids, en 4 ans je suis passer de 60 kilos à 98. Je ne travail, mais j'ai des projets, que je n'arrive pas à concrétiser, par manque de confiance en moi, peur d'etre juger sur mon apparence, peur de ne pas être à la hauteur, peur de décevoir mon entourage car j'ai souvent quitter mes anciens emplois au bout de quelques mois. Aujourd'hui je suis sans revenu, je vie avec mon ami depuis 4 ans qui lui travail beaucoup, donc rentre souvent fatiguer.  J'ai besoin d'affection, je suis Peter Pan au féminin lol, j'aime retomber en enfance en m'imaginant un monde façonner à ma manière. Je suis aussi une passionnée de lecture, des animaux. Mais je suis malade, épuisée, fainéante, lache, déprimée, obèse... En ce moment je suis irritable, des pensées malsaines me viennent à l'esprit : passer à l'acte! pourquoi? parce que je sais que toute ma vie je souffrirais ainsi, les hospitalisations, les cures, les traitements ne donnent rien.

Je n'ai pas d'amies, je me sent seule, tellement seule. Et je ne veux pas parler de ma détresse profonde à mes proches, ils ont déjà eu assez de frayeur auparavant par ma faute. Que suis-je? qui suis-je? je ne sert à rien dans cette société,  je suis une ombre.

Merci d'avoir pris le temps de m'avoir lu, bien entendu je n'ai pas écrit tout les évenements de ma vie, ce serait bien trop long. Mais celà vous à permit de mieux me connaitre et peut etre pour certains de ce reconnaitre dans mes écrits.

Bon courage à tous!

 

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Réponses à cette discussion

Merci pour ce témoignage. Je sais qu'il vous a coûté un réel effort.

Le piège dans le suicide c'est que c'est rarement sa liberté qui parle mais plutôt la dépression. Hors un "rien" peut créer une dépression, une baisse des hormones thyroïdiennes, une baisse de magnésium ou bien une baisse de la luminosité, c'est ce qu'on appelle la dépression saisonnière. La dépression soignée, l'envie suicidaire disparaît. C'est pourquoi je vous ai invitée à vous donner une chance!

 

La dépression saisonnière se soigne bien. Par la luminothérapie bien sûr mais pas seulement. il est important que vous en parlier à un psychiatre qui saura vous donner le traitement adapté. Moins impressionnant que les médicaments que vous prenez mais efficace en profondeur.

 

Je sais que vous vous sentez écrasée par vos difficultés mais plutôt que de les affronter en bloc, donner vous comme objectif de les affronter un à un dans cet ordre:

1°) Dépression saisonière

2°) Le stress (privilégiez les thérapies brèves et TCC, ce site vous donnera des conseils et des exos aussi)

3°) Le sevrage des médicaments (peut-être faudra-il une hospitalisation en tout cas, à coup sûr un suivi médical)

4°) Et en dernier, même si cela pourrit votre vie tous les jours le poids

 

Sur ce site vous trouverez des gens formidables, des internautes, qui ne demandent qu'à vous connaître et à s'entraider.

J'en profite pour remercier en particulier quatre membres du sites dont je trouve la participation précieuse, juste et sensible: SANDRINEMurarmandArben et méliss@. Mais ils ne sont pas les seuls!

 

 

Bonjour, et tout d'abord merci pour votre réponse,

Je viens de voir mon médecin et mot pour mot il a tenu le même discours que vous. Nous avons donc changer de traitement, NOCTRAN 10mg, LUDIOMIL 75mg , seule traitement qui ne change pas le ALPRAZOLAM 50mg. Il m'a également parler de la dépression saisonnière et de la luminothérapie.

Voilà, pour le moment mon état n'évolue pas (normal je n'ai pas encore commencer le traitement :)) MAIS je reprend petit à petit espoir , ce qui est un grand pas pour moi!  Je ne connais pas ce nouveau traitement prescrits, ni la luminothérapie , mais je fonde beaucoup d'espoir sur cette nouvelle méthode. Bien entendu , je ne suis pas dupe, j'ai un vrai travail de fond à faire , je ne peux pas uniquement compter sur les medicaments, je dois reprendre une hygiène de vie saine ! chose difficile à faire quand on est depressif.

J'ai oublier de préciser dans mon premier message, que celà fait 1 semaine que je n'ai pas repris de la codéine! C'est peut etre aussi le contre coups qui fait que je suis dans état pitoyable surtout depuis 1 semaine. Je pense que je n'aurais peut etre pas due  l'arreter si brutalement. Pourtant lors de ma cure (repos +sevrage codéine) de 2 semaines à Saulxures je n'etais pas dans cet état idem pour mon hospitalisation de sevrage sur Haguenau. Peut etre que le cadre, le suivie, les activitées m'ont aider à ne pas penser à ce manque de codéine, alors que là je suis constamment à mon domicile avec une pharmacie au pied de l'immeuble.

Pour en revenir à mon nouveau traitement, si celui ci ne m'aide pas du tout, j'envisage tout de même une hospitalisation (conseiller également par mon médecin).

 

Je n'ai plus grand chose à dire, il ne reste plus qu'à patienter et à lutter. Que pensez vous de ce nouveau traitement?

 

Merci à vous et à bientot Dr Lubszynski.


Pour tous les sevrages, il est très important d'avoir recours à un suivi médical justement pour éviter les retombées comme celels que vous avez connues. lors d'un sevrage, les effets négatifs peuvent-être soit physiques (le corps doit s'accoutumer à l'arrêt des drogues) soit psychologique (une source de joie même mauvaise est toujours une source de joie et il faut compenser sa disparition pour éviter de l'anxiété ou un coup de blues...)

 

Je suis très heureux de ce nouvel axe de thérapie prometteur pour vous. Une hospitalisation me semble bien. mieux vaut trop d'aide que pas assez!

 

Je joins à mon message deux vidéos traitant de la dépression saisonnière et de la luminothérapie pour que vous ayez plus d'informations!

 

Très bon rétablissement!

 

merci mais je laisse tomber trop fatiguer, epuiser; plus envie de rien jabandonne; merci à vous une fois de plus.

Ne laissez pas tomber! Laissez le temps aux médicaments d'agir! Reprenez les choses à la base dans une thérapie vraiment constructive! Si vous avez besoin d'une aide d'urgence, vous avez ces numéros: appelez-les! Ca fait beaucoup de verbes à l'impératifs mais j'ai le besoin impératif de vous dire que vous avez les ressources pour aller bien. Ne lâchez pas tout!

 

Suicide Ecoute
01 45 39 40 00

Sos Suicide Phénix
01 40 44 46 45

La Porte Ouverte
0800 21 21 45
Ou
01 43 29 66 02 (Paris)

SOS Chrétiens A L'écoute
01 45 35 55

56SOS Dépression
0892701238

Cap Ecoute
Numéro National : 04 72 33 34 35
Numéro régional
Rhône-Alpes : 0800 33 34 35

La Note Bleue
0892701236

Fil Santé Jeunes
0800 235 236

Bonsoir Cerisette,

 

On peut comprendre votre épuisement face aux difficultés dont vous parlez, mais si je peux me permettre de vous donner un conseil : donnez-vous du temps !

 

C'est quelque chose qui semble très difficile voir impossible lorsque l'on est au bout du roulot, mais comme dit dans le message de Mr Lubszynski, il faut laisser le temps au traitement d'agir.

Moi-même si suis traitée depuis maintenant 15 jours par antidépresseur. Pour info, depuis l'adolescence j'ai recours à l'automutilation et ces derniers temps je sentais bien que je sombrais de plus en plus dans la dépression, raison pour laquelle j'ai pris la décision de consulter un médecin psychiatre.

La dernière fois que je me suis blessée remonte à la semaine dernière, mais grâce au traitement ces pulsions sont beaucoup moins répétitif qu'avant la prise de ce traitement.

 

Les médicaments ne sont pas la solution, mais pour le moment ils m'aident, ils sont nécessaires. En parallèle je vois une autre psy pour entamer un travail sur moi-même, mais sans ce traitement je n'aurais pas envisagé de la voir, car j'étais dans état d'esprit non favorable à une thérapie.

 

A aujourd'hui je me sens un peu mieux, et je profite de ce bon état d'esprit pour m'accorder la chance de vivre ma vie sereinement et ce grâce à la thérapie qui je l'espère m'aidera à changer mes comportements et modes de pensées.

 

Un travail sur soi n'est jamais facile et fais appel à des souffrances, mais c'est le seul moyen de se libérer !

 

Continuez votre combat Cerisette, ne perdez pas espoir !

 

 

Félicitations pour tous ces beaux progrès Sandrine! Et ce n'est que le début!

Je vous remercie pour vos encouragements !

Psy Benjamin Lubszynski a dit :

Félicitations pour tous ces beaux progrès Sandrine! Et ce n'est que le début!

merci Sandrine, toujours aucun resultat positif; ce soir je reste chez moi, aucune envie de sortir de feter noel ou quoi que ce soit d'autres; jai plus gouts à rien, jai aussi eu recours à l'automutilation et ca me faisait du bien, mais maintenant je n'en ai meme plus la force (d'un coté heureusement); jai envie d'en finir jai pas le courage, jai peur du suicide et en même temps c'est ma seule délivrance pour le moment. pourquoi est ce que on me gave de medicaments, pk pas avoir recours à la sismothérapie.

 j'ai envie de hurler, pleurer, me faire du mal, tout casser. Je vais mal et ca fait trop longtemps que ca dure; je ne fais plus confiance aux medicaments;

Bonsoir Cerisette,

 

Vous savez pour moi, ce n'est pas évident également, le traitement m'aide, mais il m'arrive encore de m'automutiler, la dernière fois c'était hier. Il est vrai que cela soulage, mais cela se soigne également, mais il faut du temps, beaucoup de temps !

Donnez-vous du temps, je sais c'est très difficile, votre souffrance est très grande, mais accordez-vous du temps s'il vous plaît !

Le fait que vous ne passiez pas à l'acte signifie que malgré tout, quelque chose vous raccroche à cette vie, quelque chose qui vous échappe, mais cela signifie qu'au fond de vous, il reste de l'espoir, un désir de vivre malgré tout.

Vous n'êtes pas seule, peut-être physiquement, mais par la pensée des gens pensent à vous.... La preuve moi, j'ai délaissé ma famille pour vous poster ce message.

Les médicaments ne sont pas une solution mais une aide dont parfois on ne peut se passer.

N'hésiter par écrire sur ce forum si cela peut vous libérer un peu de vos souffrances, moi je serais là pour vous lire et vous répondre.

Gardez le contact Cerisette, c'est important, vous n'êtes pas seule !

A très bientôt Cerisette,

Sandrine.

 



SANDRINE a dit :

Bonsoir Cerisette,

 

Vous savez pour moi, ce n'est pas évident également, le traitement m'aide, mais il m'arrive encore de m'automutiler, la dernière fois c'était hier. Il est vrai que cela soulage, mais cela se soigne également, mais il faut du temps, beaucoup de temps !

Donnez-vous du temps, je sais c'est très difficile, votre souffrance est très grande, mais accordez-vous du temps s'il vous plaît !

Le fait que vous ne passiez pas à l'acte signifie que malgré tout, quelque chose vous raccroche à cette vie, quelque chose qui vous échappe, mais cela signifie qu'au fond de vous, il reste de l'espoir, un désir de vivre malgré tout.

Vous n'êtes pas seule, peut-être physiquement, mais par la pensée des gens pensent à vous.... La preuve moi, j'ai délaissé ma famille pour vous poster ce message.

Les médicaments ne sont pas une solution mais une aide dont parfois on ne peut se passer.

N'hésiter par écrire sur ce forum si cela peut vous libérer un peu de vos souffrances, moi je serais là pour vous lire et vous répondre.

Gardez le contact Cerisette, c'est important, vous n'êtes pas seule !

A très bientôt Cerisette,

Sandrine.

 

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