TOC HOMO ou HOMO?

[FRANCOIS]

Bonjour,  je suis un homme de 39 ans en pleine crise de TOC . En tout cas je pense.

Depuis petit je souffre de confiance en moi , estime de moi ( complexe physique) avec quelques peurs ou TOC pendant l'enfance ( peur de m'endormir, peur du tétanos, de l'obscurité...).

Père physiquement présent mais absent dans l'éducation et mère over-présente et anxieuse.

Plus tard à l'adolescence père porté sur l'alcool mère toujours over-présente,.

Garçon très sociable aussi bien jouant avec les garçons que les filles, toujours "amoureux" d'une fille en tout cas j'aimais ce qu'elles me renvoyaient, mais pas de bisous. Beaucoup de copains.

Début de la masturbation tardive ( honte de la sexualité) et activité masturbatoire hétérosexuelle jusqu'à 25 ans ( et aussi compulsive) avec quelques bisous pour des filles parci-parlà et des fuites de situations avec des filles où ça pouvait devenir plus sérieux ( passage à l'acte). Déjà rumination et obsessions sexuelles ( pas d'être homo mes idées étaient claires à ce sujet ( enfin de ce que je mes souviens si le toc ne me le déforme pas)).

25 ans donc et je recontre ce qui sera ma femme pendant 6 ans. Je me suis plus forcé ( en me disant merde tu as 25 ans faut y aller) que par une réelle et incroyable attirance ( ça n'enlève en rien à sa beauté). Sexualité correcte  ( mis à part quelques débandades et du sexe mécanique) et connivance affective en dent de cie (  pas sur d'avoir été amoureux) mais surtout un gros TOC qui m'a bouffé sur  : est-ce que je l'aime? est-ce la bonne? pendant trois ans et de la porno-dépendance sur internet( je sais j'ai beaucoup de torts)

j'ai eu aussi l'impression en paralèlle d'avoir eu du désir pour une collègue de boulot ( alors que c'était ma plus grande peur : le Toc l'a-til conditionné?

Au milieu nous avons eu un enfant, qui à rajouter à l'angoisse et l'anxiété.

Divorce et garde alternée : pareil nouveau TOC pendant trois ans donc jusqu'en 2009 : est-ce que j'aime mon fils assez pour le garder une smeaine sur deux? Et si je l'abandonnais et le laissais à sa mère?..... Continuation de la masturbation plaisir et compulsive hétérosexuelle.

Pas d'envie de l'autre sexe ni du même ( d'autres chats à fouetter) et continuité de mes longues amitiés masculines sans équivoque.

En 2010, je m'amourache d'une femme avec qui je savais que ça allait être compliqué. Je cherche toujorus à construire donc lourd d'entrée pour la nana mais est-ce par une réelle envie ou une recherche inconsciente de l'échec? J'arrive à la séduire et au moment de passer à l'acte je fuis ( par peur ou j'étais rassuré de savoir que je plaisais encore). Pas de conséquence pour elle vous inquiétez pas elle ne le sentais pas non plus.

En paralèlle des potes qui me questionnent t'es pas homo au moins? Pas d'inquiétude à ce moment-là.

Et un nouveau pote un peu dans ma situation avec qui je sympathise ( bouffes chez l'un , chez l'autre..., vacances)

Une autre fille cherche à mieux me connaitre ( la meilleur amie de mon ex qu je connais depuis des années). Je sais que ça peux aller vers quelque chose et je commence à baliser ( angoisse de performance). Là un soir où je bouffe avec mon pote sa fille et mon fils grosse montée de bien-être en regardant mon pote et déclancheemnt du toc : ça y est je suis amoureux d'un homme c'est la fin. Je me mets à regarder mon pote bizaremment puis tous les autres hoimmes pendant une semaine avec une anxiété, angoisse et envie de mourir horrible.

Ca passe car je démarre l'autre relation avec sexe cette fois-ci ( érection à la clef) mais toujorus pas de confiance en moi, prise detête avec mes angoisses et réapparation du toc est-ce la bonne? est-ce qu'elle suffisamment belle , intelligente ( très narcissique j'en conviens)

Ca dure 1 mois et demi elle arrête car elle ne veaut pas construire et 1 semaine après réapparationdu toc et depuis 1 mois je vis un enfer.

Pour m'aider ; mon frère et ma soeur et mon psy qui me suit depuis 5 ans : les trois sont unanimes je ne suis pas homo mais aujourd'hui c'est un jour où je suis persuadé que je le suis et j'avais envie de le faire partager( pour peu que ce soit bien un toc )

Mes symptomes :

physiques : anxiété, angoisse, honte, dégoût, culpabilité, mais aussi sensation de "plaisir"diffuse dans le sexe/scrutum et anus,Plus de libido, plus d'éjaculation. Des gouttes del iquide prééjaculatoire et même érection provoquées  par des pensées homos ( si ça arrive dans 40% des cas: c'est la peur qui préconditionne le physique)

Mentales :

Impression que ma vie a vrillé en un coup, rumination ( au moins 4 h par jour),

Sensation que l'attirance s'est déplacé sur les mecs: je les trouve beaux, les scrute ( par compulsion), ressens beaucoup de plaisir à discuter avec eux  (surtout les situations où j'y suis obligé pour mon travail notamment, sinon je les fuis)

Pas d'envie des femmes( mais bon en ai-je eu bcp dans ma vie? c'estsurout ça qui me fait peur) et même rejet à un certain niveau ( pourtant dans mes pensées plaisantes elles sont là...)

Tests complusifs divers et variés quand je vois un homme, devant des images ou videos gays que je me force à regarder ( pas de dégoût du moins jusqu'à un certain niveau, pas non plus excité, pa non plus complètement indifférent)

Je fais attention à mes postures, mes sujets de discussion.

Des jours je ne me sens pas homo, et les jours où je crois être homo j'ai "une phobie d'impulsion?" de le dire à tout le monde mes parents, mes collègues de boulot...( très déstabilisant)

Quelquefois je préférerais me savoir homo et libéré de toute cette merde. ( quoique...)

 

Mon psy m'a dit que personne était complètement hétéro et que j'étais peut-être 90% hétéro et 10% homo mais tout le monde est bisexuel. ( les fantasmes homos font aussi partis del a vie d'hétéro) Il me trouve un peu narcissique  et crise de surmoi et trouve bien qu'à la rigueur j'explore plus le côté masculin ( manque d'une image du père positive dans l'enfance mais plus maintenant il est super)

Pour l'amitié masculine il me rappelle les terois composantes de l'amour : l'éros ( désir), la philia ( forte maitié ) et l'agapé (l'amour désintéressé) et pour l'amitié masculine les deux dernières composantes peuvent être présentes

Voilà à peu près où j'en suis. Merci de m'avoir lu jusqu'au bout et je suis prenue de remarques ou avis constructifs.

Bon courage.

 

[Alec]

Bonjour.

A vous lire j'ai l'impression que vous analysez tout.

Vous cherchez des liens de cause à effet. Vous semblez être très cérébral...

Mais quel bordel dans votre tête !

Je pense que vous devriez entamer une TCC, bien plus qu'un simple suivi.

Ca vous ferait le plus grand bien :)

PS : vous êtes bi ? Bienvenue au club !

Kiss.

[FRANCOIS]

Merci de votre réponse.

Je suis s'accord c'est le bordel dans ma tête. On peut dire que je suis un toqué du sentiment ou de l'empathie donc c'est le cerveau qui régit....

Je ne m'étais jamais imaginé bi , mais comme tout le monde l'est plus ou moins je veux bien l'accepter.( mais aucune envie à ce jour de la mettre en pratique)

E nfait ma plus grande peur c'est si j'accepte cette partie de moi ( qui est "faible" selon mon psy), jusqu'où vais-je vouloir la vivre? Si je m'aperçois de  l'"horreur " que je suis gay ( rien contre eux je ne suis pas homophobe mais je n'ai jamais vu ou désiré ma vie de la sorte) . C'est pourquoi le toc me pourrit la vie mais est aussi un poison confortable.

La TCC je comptais en parler à mon psy la séance prochaine, merci du conseil

Alec a dit :

Bonjour.

A vous lire j'ai l'impression que vous analysez tout.

Vous cherchez des liens de cause à effet. Vous semblez être très cérébral...

Mais quel bordel dans votre tête !

Je pense que vous devriez entamer une TCC, bien plus qu'un simple suivi.

Ca vous ferait le plus grand bien :)

PS : vous êtes bi ? Bienvenue au club !

Kiss.

[Alec]

Une vie aussi stressé et stressante...

Une TCC s'impose.

Enfin j'ai pas la prétention de savoir ce qu'il faut, hein.

Mais il va falloir apprendre à vous connaître un peu mieux. Apprendre à vivre avec vous-même avant d'affronter le regard des autres.

En 39 années de service, il semble que vous soyez loin du compte.
Vous avez déjà l'envie. C'est 60% de fait.

[FRANCOIS]

J'essaie de mieux me connaitre effectivement c'est d'ailleurs pourquoi je suis suivi par un "bon" psy depuis 5 ans. J'espère qu'il m'aidera à passer cette étape/toc comme il m'a aidé à passer les précédents. Ce qu'il y a de fou dans le TOC si c'est ça c'est qu'on a peur de le faire partir mais au final quand il part rien n'a vraiment changé et on revient plus au moins à la situation initiale d'avant le toc mais avec plus de certitudes. Mais celui-ci est dur à faire partir.

Alec a dit :

Une vie aussi stressé et stressante...

Une TCC s'impose.

Enfin j'ai pas la prétention de savoir ce qu'il faut, hein.

Mais il va falloir apprendre à vous connaître un peu mieux. Apprendre à vivre avec vous-même avant d'affronter le regard des autres.

En 39 années de service, il semble que vous soyez loin du compte.
Vous avez déjà l'envie. C'est 60% de fait.

[Alec]

Votre TOC vous rassure car il implique un rejet, et une peur ?

Sa disparition vous angoisse car il impliquerait selon vous une acceptation ?

[FRANCOIS]

Le TOC est la folie du doute. mon manque d'expériences hétérosexuelles m'a toujours posé problème et ne permet pas d'avoir une grosse assurance à 100% sur mon hétérosexualité donc oui je doute c'est le toc.

Cependant j'ai toujours recherché l'amour des femmes et l'amitié des hommes.

La disparition impliquera forcément quelque chose et surement  j'espère comme le dit mon psy que je suis à 90% hétéro avec un côté narcissique. Même si je l'écris c'est loin d'être accepté et i ly a encore un long chemin à faire.

Etant quelque'un de plutôt pessimiste j'envisage toujours le pire et là c'est carrément l'homosexualité donc oui phobie et peur cette éventualité

Alec a dit :

Votre TOC vous rassure car il implique un rejet, et une peur ?

Sa disparition vous angoisse car il impliquerait selon vous une acceptation ?

[SANDRINE]

Bonsoir,

A vous lire j'ai l'impression que vous cherchez le contrôle total de votre esprit (ressenti, émotions, etc...).

Ce qui est dommage !

Il y a des choses sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle. Comme dit Alec, vous êtes trop cérébrale, ce que j'étais aussi d'après mon psychiatre, aujourd'hui je vis ma vie en profitant de chaque instant, et non plus comme avant, analyser tout ce qui pourrait ce passer.

Soyez un peu plus instinctif, laisser vous vivre un peu, c'est très plaisant.

Pour ce qui est de votre angoisse, une chose simple peut-être à faire et qui vous aiderez, écrivez ce que vous ressentez sans tabou lorsque vous voyez un homme ou une femme et voyez le résultat.

Vous savez, parfois (je ne dis pas que c'est votre cas) à trop vouloir être ce que l'on est pas vous mène à votre perte, à cet extrême ou vous ne savez plus qui vous êtes, ou vous avez l'impression que votre esprit et votre corps sont dissociés, ne plus vous reconnaître quelques secondes devant votre miroir, et là .... Méfiance, croyez-moi !!

Bon courage

[FRANCOIS]

Merci de votre réponse.

Vous savez je vis ne vous inquiétez  pas Je suis sur un site où je parle de mes problèmes pas de mes joies. Ne vous inquiétez pas il y en a.

Même si je ne le prends pas pour moi, je ne me prends pas comme un usurpateur je me suis souvent posé la question si je me mentais à moi-même sur plein de choses avant ce TOC. J'ai déjà pensé à écrire ce que je ressens si je vois un homme ou une femme .Pour le moment, par moment (avec une libido en berne pas évident) je pense que la femme m'attire toujours physiquement. L'homme c'est différent car c'est vicié par le TOC mais effectivement je perçois plus la "beauté' chez l'homme qu'avant et il m'attire "intellectuellement" et est pour le moment pour moi plus facile à vivre.

MErci

SANDRINE a dit :

Bonsoir,

A vous lire j'ai l'impression que vous cherchez le contrôle total de votre esprit (ressenti, émotions, etc...).

Ce qui est dommage !

Il y a des choses sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle. Comme dit Alec, vous êtes trop cérébrale, ce que j'étais aussi d'après mon psychiatre, aujourd'hui je vis ma vie en profitant de chaque instant, et non plus comme avant, analyser tout ce qui pourrait ce passer.

Soyez un peu plus instinctif, laisser vous vivre un peu, c'est très plaisant.

Pour ce qui est de votre angoisse, une chose simple peut-être à faire et qui vous aiderez, écrivez ce que vous ressentez sans tabou lorsque vous voyez un homme ou une femme et voyez le résultat.

Vous savez, parfois (je ne dis pas que c'est votre cas) à trop vouloir être ce que l'on est pas vous mène à votre perte, à cet extrême ou vous ne savez plus qui vous êtes, ou vous avez l'impression que votre esprit et votre corps sont dissociés, ne plus vous reconnaître quelques secondes devant votre miroir, et là .... Méfiance, croyez-moi !!

Bon courage

[Agnes]

Et bien et bien et bien.... 
Quelle énergie mise à la réflexion.... 

Votre cortex pré-frontal carbure un max... 

Moi j'ai déjà une chose à vous dire.... Ca me semble important de faire cette remarque : bravo ! bravo pour ce courage de tout livrer, comme ça, hop, sans retenue, de manière détaillée....
C'est plutot inhabituel, il est certain que vous cherchez vraiment à comprendre.... 
L'analyse, ça semble être votre dada.... 

Euh... J'ai quand même une question.... 
Rationaliser, c'est chouette... mais et les émotions ? non non pas ce fichu Cortex Prefrontal (dont nous savons si bien nous servir, nous occidentaux), mais plutôt votre cerveau Limbique.... Le cerveau émotionnel.... Il en dit quoi de tout ça ?

[Alec]

Francois vous n'avez rien à justifier.

Vos goûts sont vos goûts. Et ils ne ne sont pas régis par votre trouble.

Vous aimez les mecs, point. Alors non c'est pas simple à accepter. Pas au départ. Et j'en sais quelque chose :)

Etre bi ne s'improvise pas. Ya tout un boulot mental.

Vous avez peur de faire du mal à qui ? à quoi ? 

Votre plume laisse paraître un homme de contrôle qui ne laisse rien au hasard. Qui vit au travers du plaisir d'autrui, en délaissant le sien.

Vous avez l'air d'être un mec bien.

Mais il va falloir vous prendre en main, et agir.

Vos mots ici et les notre vous apaiseront, mais ne régleront rien sur le long terme.

Navré d'être aussi sec, mais j'ai de la peine pour vous. Plus que d'admiration à vous voir vous confier autant.

Trouvez un professionnel qui saura vous accompagner dans la connaissance de votre vous. 

-Peace

FRANCOIS a dit :

Merci de votre réponse.

Vous savez je vis ne vous inquiétez  pas Je suis sur un site où je parle de mes problèmes pas de mes joies. Ne vous inquiétez pas il y en a.

Même si je ne le prends pas pour moi, je ne me prends pas comme un usurpateur je me suis souvent posé la question si je me mentais à moi-même sur plein de choses avant ce TOC. J'ai déjà pensé à écrire ce que je ressens si je vois un homme ou une femme .Pour le moment, par moment (avec une libido en berne pas évident) je pense que la femme m'attire toujours physiquement. L'homme c'est différent car c'est vicié par le TOC mais effectivement je perçois plus la "beauté' chez l'homme qu'avant et il m'attire "intellectuellement" et est pour le moment pour moi plus facile à vivre.

MErci

SANDRINE a dit :

Bonsoir,

A vous lire j'ai l'impression que vous cherchez le contrôle total de votre esprit (ressenti, émotions, etc...).

Ce qui est dommage !

Il y a des choses sur lesquelles nous n'avons aucun contrôle. Comme dit Alec, vous êtes trop cérébrale, ce que j'étais aussi d'après mon psychiatre, aujourd'hui je vis ma vie en profitant de chaque instant, et non plus comme avant, analyser tout ce qui pourrait ce passer.

Soyez un peu plus instinctif, laisser vous vivre un peu, c'est très plaisant.

Pour ce qui est de votre angoisse, une chose simple peut-être à faire et qui vous aiderez, écrivez ce que vous ressentez sans tabou lorsque vous voyez un homme ou une femme et voyez le résultat.

Vous savez, parfois (je ne dis pas que c'est votre cas) à trop vouloir être ce que l'on est pas vous mène à votre perte, à cet extrême ou vous ne savez plus qui vous êtes, ou vous avez l'impression que votre esprit et votre corps sont dissociés, ne plus vous reconnaître quelques secondes devant votre miroir, et là .... Méfiance, croyez-moi !!

Bon courage

[FRANCOIS]

Merci pour votre réponse. Se livrer sur le net on garde notre anonymat je ne me sens pas atteint dans mon intimité.
Les émotions : beaucoup d'amour pour ma famille, mon enfant. Beaucoup de chaleur pour mes amis. Beaucoup d'empathie avec mes collègues de bureau ( toutes des femmes).

Après j'ai souvent ressenti beaucoup de choses pour les femmes ( dès le CP) : attachement, passion, un peu de dépendance affective, amour je ne suis pas sur... Peut-être je l'attends encore.

Mais depuis petit mon cerveau limbique m'envoie plus de stress et d'angoisse ( je souffre d'anxiété sociale" qui a peut-être laissé peu de place au reste jusqu'à maintenant

Merci

Agnes Beaufort a dit :

Et bien et bien et bien.... 
Quelle énergie mise à la réflexion.... 

Votre cortex pré-frontal carbure un max... 

Moi j'ai déjà une chose à vous dire.... Ca me semble important de faire cette remarque : bravo ! bravo pour ce courage de tout livrer, comme ça, hop, sans retenue, de manière détaillée....
C'est plutot inhabituel, il est certain que vous cherchez vraiment à comprendre.... 
L'analyse, ça semble être votre dada.... 

Euh... J'ai quand même une question.... 
Rationaliser, c'est chouette... mais et les émotions ? non non pas ce fichu Cortex Prefrontal (dont nous savons si bien nous servir, nous occidentaux), mais plutôt votre cerveau Limbique.... Le cerveau émotionnel.... Il en dit quoi de tout ça ?

[FRANCOIS]

Merci Alec de votre réponse. Je ne prends mon cas pour une généralité ni le vôtre. JE n'ai jamais fantasmé sur un homme jusqu'à maintenant et je n'ai aucun souvenir d'avant. Peut-être suis-je bi mais excusez-moi de faire quand même plus confiance à mon psy, je ne vois pas pourquoi il me cacherait la vérité.

Effectivement je préfère les hommes dans l'amitié je n'ai jamais eu envie de coucher avec eux.

MErci tout de même

FRANCOIS a dit :

Merci pour votre réponse. Se livrer sur le net on garde notre anonymat je ne me sens pas atteint dans mon intimité.
Les émotions : beaucoup d'amour pour ma famille, mon enfant. Beaucoup de chaleur pour mes amis. Beaucoup d'empathie avec mes collègues de bureau ( toutes des femmes).

Après j'ai souvent ressenti beaucoup de choses pour les femmes ( dès le CP) : attachement, passion, un peu de dépendance affective, amour je ne suis pas sur... Peut-être je l'attends encore.

Mais depuis petit mon cerveau limbique m'envoie plus de stress et d'angoisse ( je souffre d'anxiété sociale" qui a peut-être laissé peu de place au reste jusqu'à maintenant

Merci

Agnes Beaufort a dit :

Et bien et bien et bien.... 
Quelle énergie mise à la réflexion.... 

Votre cortex pré-frontal carbure un max... 

Moi j'ai déjà une chose à vous dire.... Ca me semble important de faire cette remarque : bravo ! bravo pour ce courage de tout livrer, comme ça, hop, sans retenue, de manière détaillée....
C'est plutot inhabituel, il est certain que vous cherchez vraiment à comprendre.... 
L'analyse, ça semble être votre dada.... 

Euh... J'ai quand même une question.... 
Rationaliser, c'est chouette... mais et les émotions ? non non pas ce fichu Cortex Prefrontal (dont nous savons si bien nous servir, nous occidentaux), mais plutôt votre cerveau Limbique.... Le cerveau émotionnel.... Il en dit quoi de tout ça ?